C'était quel événement? À part Ferrarri et Aston Martin, il y avait d'autres voitures exotiques?

À côté de la trentaine de Ferrari qui ont défilé hier en fin d’après-midi sur la Grande Allée, la plupart des voitures qui circulaient sur les autres rues avaient l’air de vieux tacots.


Mais les nombreux amateurs qui s’étaient déplacés pour les voir n’étaient pas du tout complexés. «Tu peux pas comparer ton char à ça! Une Ferrari, c’est une classe à part. C’est du grand art!» lance Fabrice Turcotte, 32 ans.

Québec accueillait hier pour la première fois un défilé de voitures Ferrari, comme il y en a un à Montréal chaque année pour le Grand Prix de Formule 1.

L’événement était organisé par le Luigi Ferrari Club Québec, qui regroupe une cinquantaine de propriétaires passionnés par les bolides de la Scuderia, dont plusieurs étaient venus hier à Québec pour souligner le 400e.

Parmi eux, Jocelyn Bordeleau, 38 ans, exposait fièrement le moteur de sa Modena Spyder 360, 400 chevaux, à transmission F1. Il l’a achetée 325 000 $ il y a trois ans et a toujours autant de plaisir à la faire vrombir — encore plus que sa Porsche.

«C’est toujours un rêve de jeunesse, un rêve de petit gars, dit-il. (...) Je ne connais pas à fond la mécanique. Mais la première fois que tu conduis ça, les poils te lèvent ça de haut! Tu ressors, t’as des papillons dans l’estomac.»

Les amateurs ont aussi pu admirer d’autres rutilants modèles comme la Dino 308 GT4, les modèles 328, 348, 355 et la toute nouvelle F430.

Le défilé a d’abord emprunté l’autoroute Duplessis et le boulevard Laurier avant d’arriver sur la Grande Allée, où les voitures étaient exposées de 17h30 à 23h.

Grand amateur de voitures, Pierre-Olivier Bossé, 21 ans, attendait impatiemment de photographier les bolides. «Il n’y a pas d’autres voitures à part les Ferrari qui ont cette gueule-là, dit-il. T’as juste à jeter un coup d’œil vite et tu sais que c’est une Ferrari.»

En marge du défilé d’hier, les membres du Luigi Ferrari Clubont remis 20 000 $ à la fondation Cité Joie.