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Jeux et accessoires pour le GameBoy Advance

F-Zero: Maximum Velocity

Développeur : NDCube
Éditeur : Nintendo
Genre : Course (Aéroglisseur)

F-Zero : Maximum Velocity est un port assez fidèle et même amélioré de la version SNES. C’est essentiellement un jeu de course avec des aéroglisseurs futuristes assez impressionnants. Il ne faut pas s’attendre à des graphiques à tout casser car on est loin d’épuiser la puissance du GBA. Il faut plutôt apprendre à apprécier la principale qualité de ce jeu : la jouabilité. Si F-Zero fait quelque chose de mieux que quiconque, c’est de vous donner l’impression de courir à des vitesses folles. Au début on atteint les 450 miles à l’heure, voire jusqu’à 700 lorsqu’on utilise les turbo. Les contrôles sont ajustés parfaitement et vous aurez à maîtriser l’art des virages pour progresser dans ce jeu.

La durée de vie est excellente, tant en solitaire qu’en mode multi-joueurs. C’est au mode Grand Prix qu’on retrouve toute la profondeur, puisqu’il y a 4 niveaux de difficulté, 4 championnats différents et 6 aéroglisseurs à déverrouiller en plus de 4 disponibles au départ. Lors des courses, vous devez devancer 14 adversaires qui sont tout à fait à la hauteur au mode le plus difficile. Le tutoriel vous permet d’apprendre à connaître les pistes et les deux modes multi-joueurs vous permettront de jouer avec d’autres joueurs selon que vous ayez tous une cartouche ou qu’il n’y en ait qu’une seule.

Les graphiques sont vraiment ordinaires mais, puisque le jeu est bien fait, on oublie rapidement les lacunes visuelles. L’effet de vitesse est par contre très bien réussi et on n'a jamais le temps de regarder le paysage. Le jeu est appuyé par des effets sonores agréables. On entend bien les adversaires nous dépasser dans l’écouteur du côté où ils se trouvent. On est loin du jeu de l’année, mais F-Zero : Maximum Velocity se classe malgré tout parmi les meneurs pour le GBA. Les fans de la série vont adorer et tous les amateurs de courses vont apprécier les qualités simples mais efficaces de ce jeu.

GT Advance Championship Racing

Développeur : MTO
Éditeur : THQ
Genre : Course (Simulation/Arcade)

Dans GT Advance, on nous présente une version réduite de la série Gran Turismo. Le jeu est probablement le simulateur le plus complet jamais vu sur une console portable. Les 48 véhicules proviennent de divers fabricants tels que Honda, Toyota, Nissan, Mazda et Mitsubishi. Les modes de jeux sont le Championnat, la course rapide, le chrono, le tutoriel et le mode vs pour deux joueurs. Cela vous gardera rivé sur l’écran des heures durant. On retrouve 32 circuits originaux de 5 types : circuit, autoroute, ville, multiples virages et rallye.

Pour ajouter à la profondeur déjà évidente, le jeu permet de nombreuses améliorations aux bolides. Lorsque vous terminez les courses dans les trois premières positions, vous pouvez déverrouiller des pièces qui seront accessibles à tous vos véhicules une fois posées. Plusieurs pièces pourront être améliorées plus d’une fois. Certains changements modifient même l’apparence des véhicules. Les graphiques du jeu sont beaux malgré qu’ils ne soient pas en 3D. On utilise plusieurs sprites pour les véhicules et ils sont assez complexes pour nous donner l’impression de vraies voitures. Les paysages ne sont pas incroyables, mais on a fait un effort pour qu’il y ait toujours quelque chose à voir. Les couleurs sont généralement vives et variées.

Les contrôles sont très précis et on a essayé de simuler plusieurs qualités d’un simulateur. Garder la ligne de course améliore nettement les performances. Il faut faire attention au survirage, à la décélération avant les virages, aux changements de vitesse. La conduite est tout de même plus sportive qu'avec un vrai simulateur et ressemble généralement à un jeu de course de type arcade. La musique est bonne, certaines pièces sont tout à fait appropriées et ne nous déconcentrent pas du jeu. Les sons lors de l’accélération, en virage et en freinant sont justes. Pour apprécier le tout, il faut bien évidemment avoir une bonne paire d’écouteurs, sans quoi on perd beaucoup de qualité.

GT Advance est un excellent jeu de course, mais il présente un défaut impardonnable. On doit écrire des codes de 16 caractères après chaque course! Et ces fameux codes contiennent des lettres en haute et base cases, des chiffres et des caractères ASCII. C’est vraiment ridicule et ça enlève au plaisir de jouer. Il faut toujours avoir un crayon et un papier avec soi pour enregistrer les codes. Sans ce défaut, on aurait eu un jeu de course extraordinaire.

Mario Kart Super Circuit

Développeur : Nintendo
Éditeur : Nintendo
Genre : Course (Kart)

Il n’y a pas grand monde qui n’ait jamais joué à Mario Kart. Les version SNES et N64 ont fait leur marque et sont des incontournables du genre. D’innombrables clones ont vu le jour et essaient de reproduire la magie que Nintendo a infusée à Mario Kart. La version GBA s’inspire des deux versions et les sprites ont étés créés à partir de la version N64. On réussit même à nous faire croire à des effets 3D à l’occasion. Les couleurs sont vives et peu de jeux sur le GBA ont réussi à être aussi beaux. Les circuits sont très variés et on retrouve plusieurs clin d’œils au monde fantastique de Mario et de Nintendo. On a même créé certains effets environnementaux comme la pluie.

La musique est digne de Nintendo et on ne peut que l’aimer. Une multitude de sons viennent appuyer le tout, de même que quelques commentaires ici et là des personnages. Le tout se mélange très bien et on ne perd jamais rien si on utilise des écouteurs. Les contrôles sont merveilleux et on a vraiment l’impression de jouer à une version complète du jeu. A vous permet d’accélérer, B de freiner, L d’utiliser les différents turbos et R d’effectuer des sauts et des glissades. Chacun des 8 personnages (Mario, Luigi, Peach, Toad, Yoshi, DK, Wario et Bowser) est particulier et apportera une conduite différente.

Le jeu comprend plusieurs modes en solo et en multijoueurs. C’est dans Mario GP qu’on retrouve les 5 coupes qui comprennent chacune 4 courses. Combiné avec les trois niveaux de difficulté (50cc, 100cc et 150cc) vous en avez pour longtemps à jouer. En multijoueurs, il y a plusieurs possibilités selon qu’on ait une cartouche ou que tout les joueurs en aient une. Avec une cartouche, tout le monde va devoir jouer Yoshi (de différentes couleurs). Alors que lorsqu’on a plusieurs cartouches, le mode Mario GP s’ouvre, de même que le mode Versus qui ne comporte que des courses simples. Enfin, le mode Battle devrait plaire beaucoup car vous vous retrouverez dans un arène où l’objectif sera de faire éclater le ballon des autres joueurs. C’est donc un jeu très complet et excitant que cette nouvelle version de Mario Kart. Je ne trouve aucun défaut important et je vous le recommande donc avec plaisir.

Castlevania: Circle of the Moon

Développeur : Konami Computer Entertainment
Éditeur : Konami
Genre : Action

Il y a des créatures de ce monde qui ne veulent tout simplement pas mourir. Ainsi, Dracula se lève encore une fois (il doit être fatigué le pauvre) dans une toute nouvelle aventure que Konami a sans doute rêvée en apprenant quelle serait la quincaillerie du GBA. Castlevania : Circle of the Moon nous fait revivre, voire découvrir toute la magie d’un univers bien pensé qui, lui, n’a pas vieilli d’un seul cheveux gris. Évidemment, sur une console portable, on doit réduire les jeux à leur essence la plus pure, contraintes matérielles obligent. Nous avons donc en main une aventure teinte du RPG, né à une époque où les idées étaient plus belles que les images. Nous jouons le rôle de Nathan Graves, fils de célèbres chasseurs de vampires qui avaient participé au banissement de Dracula dix ans auparavant. L’intrigue implique aussi Morris Baldwin, le maître des chasseurs, et son fils Hugh, qui ne nous porte pas dans son cœur puisqu’il n’a pas été choisi comme porteur du fouet sacré. Nous voilà donc dans un château perdu, dans les contrées les plus lointaines de l’Autriche, 1830. Camilla, une fidèle servante de Dracula, éveille à nouveau le démon qu’il nous faudra donc combattre et chasser pour toujours.

Les éléments de ce jeu sont un amalgame judicieux des Castlevania que nous avons connus depuis le tout premier sur NES. L’action se déroule dans un environnement 2D et nous passons de plate-forme à plate-forme, à la recherche d’objets, de pouvoirs et de combats. Notre personnage cumulera les points d’expérience pour gravir les niveaux, devenant toujours plus fort, vite, savant et chanceux. Il devra utiliser son fouet, arme redoutable, ainsi que divers magies et talents. À ce titre, il pourra trouver et utiliser dagues, boomerangs et eau bénite pour combattre l’ennemi. De plus, un tout nouveau système de cartes DSS (Dual Set-up System) composé de deux groupes de 10 cartes lui permettra de maîtriser une magie fort puissante. En combinant une carte Action avec une carte Attribut, il se verra accordé d’avantageux effets généralement associés aux éléments de la nature. Parmi les 100 combinaisons possibles, mentionnons le bouclier de glace, les lames de feu et le fouet de poison qui pourront aider notre valeureux chasseur dans sa quête. Il pourra aussi bénéficier d’armures, de bagues et autres objets magiques pour devenir assez puissant pour affronter Dracula.

Les créateurs ont voulu nous plonger dans un château immense et ténébreux. Les labyrinthes tortueux que sont les entrailles du château sont généralement très sombres, propices pour les créatures du mal qui les habitent. Il est parfois difficile de distinguer les détails qui sont tout de même présents. Les animations ne sont peut-être pas aussi poussées que d’autres jeux actuellement, mais la jouabilité hors de l’ordinaire compense grandement cette lacune. Les contrôles sont précis et on utilise bien le nombre de boutons limités du GBA. Comme le jeu est appuyé d’une banque de sons et de musiques variées, on est engouffré par l’ambiance étouffante et maléfique du domaine de Dracula. La fonction de sauvegarde intégrée à la cartouche permettra de progresser à notre rythme puisque cette aventure vous hypnotisera au minimum 10 heures, voire 20 pour ceux qui prendront le temps de savourer toutes les finesses de ce jeu qui s’est réinventé encore une fois. Heureusment, une carte est accessible en tout temps, pour nous aider dans notre recherche pour l’être tordu. C’est un jeu extraordinaire que nous avons entre les mains et on le termine avec l’espoir de voir une suite sur une des consoles d’avenir. En attendant, à vos fouets, Dracula vous attend !

Rayman Advance

Développeur : Ubi Soft
Éditeur : Ubi Soft
Genre : Action

Peu de jeux ont réussi à développer une relation avec leurs joueurs comme Mario Bros. Rayman fait partie de ces jeux que les joueurs adorent, au même niveau que Sonic. Le personnage est attachant, drôle et original. Il évolue dans un univers de type dessin animé pour enfants, mais aussi habité par des êtres plus maléfiques. Il y a donc un savant mélange de fleurs et de trolls! Et contrairement à Mario, Rayman se sent chez soi sur beaucoup de consoles différentes. En ce sens, il fait très bien le saut vers la console GBA et ne perd pas de son inspiration.

Ce qui frappe en premier c’est la qualité des graphiques de Rayman. La version GBA s’est inspirée du titre PSX. On n'est pas très loin de la qualité qu’on avait sur Playsation, probablement parce que les couleurs sont claires et vives, contrairement à Pitfall. Les animations sont variées et jolies. Il y a toujours quelques chose qui bouge, qui attire notre attention. L’objectif principal du jeu est simple : rétablir l’ordre que le cruel Mr. Dark a brisé. Il faut donc trouver les Electoons, remettre le Protoon magique à sa place et redonner les pouvoirs magiques à la Fée Betilla. Une bonne journée de travail quoi! Betilla vous aidera dans votre quête en vous donnant des pouvoirs au fur et à mesure qu’elle se remettra de son traumatisme.

Le son est un peu en haut de la moyenne et si ce n’était de la qualité de la musique elle deviendrait répétitive. Les contrôles répondent bien et c’est une chance puisque le jeu devient progressivement plus difficile. Vous allez devoir les maîtriser parfaitement et être patient pour terminer cette aventure. Il vous faudra aussi revenir sur vos pas de temps en temps pour terminer un tableau ou pour vous refaire une banque de vies. Elles sont faciles à perdre et ne soyez pas surpris si de temps à autre vous préférez recommencer à votre dernière sauvegarde pour refaire un passage particulièrement difficile, voire imprévu! Car la caméra est parfois trop proche de vous, et ne permet pas de voir certains obstacles. Il faut alors sauter à l’aveuglette. Mais en bout de ligne, ce jeu est très plaisant et se démarque parmi la foule de jeux de plateformes disponibles pour le GBA.

Earthworm Jim

Développeur : Majesco Sales Ltd.
Éditeur : Majesco Sales Ltd.
Genre : Action

Il y a des jeux qui ne devraient pas voir le jour et Earthworm Jim en fait partie. Le jeu a d'abord fait son apparition sur SNES. On a ensuite vu une suite sur SNES, et une autre sur N64. Les critiques ont toujours étés positives malgré quelques défauts importants. L'humour particulier du jeu et les graphiques de qualité sauvaient toujours le jeu. Malheureusement, on retrouve tous les défauts dans la version GBA. Pour commencer, il n'y a pas de fonction de sauvegarde et, pour une console portable c'est impardonnable! Les courageux vont donc devoir terminer les 6 tableaux en une session de jeu.

Les contrôles dans Earthworm Jim sont difficiles à maîtriser, non pas parce qu'ils sont nombreux, mais parce qu'ils sont imprécis et parfois interprétés incorrectement par le GBA. Lorsqu'on utilise le fusil, notre personnage devient très vulnérable pendant une seconde ou deux, et les ennemis en profitent. Le jeu a une drôle de façon de vous mettre dans le pétrin. C'est quand même comique de voir Earthworm Jim utiliser sa tête comme fouet ! Le son est ordinaire sans être trop agaçant. On entend des commentaires du personnage à l'occasion et quelques bruits divers. On a aussi prévu deux niveaux de difficulté pour ceux qui seront assez braves pour passer le jeu deux fois. Louez ce jeu si vous y tenez particulièrement mais ne l'achetez pas !

Pinobee: Wings of Adventure

Développeur : Artoon and Hudson Soft
Éditeur : Activision
Genre : Action

L’idée derrière Pinobee : Wings of Adventure est intéressante à la base. Vous êtes une petite abeille mécanique qui cherche son créateur puisqu’elle n’a pas de cœur ! Mais c’est là que s’arrête l’originalité de ce jeu qui souffre un peu du manque d’inspiration. Vous devrez compléter plus de 25 tableaux différents et combattre 3 vilains. Dans chacun des tableaux vous devrez compléter plusieurs objectifs différents. Par exemple, vous devez trouver des fées et des criquets qui vont vous aider dans votre quête. Il y a aussi des bestioles en or à détruire (en leur sautant sur la tête !), des fleurs à cueillir et des objets à trouver. Divers nitros sont dispersés ici et là pour vous permettre de voler plus longtemps et plus rapidement. Car voyez-vous, vous ne pouvez pas voler bien haut ni bien loin. La pauvre abeille doit souffrir de bris mécaniques puisqu’elle doit toujours poser pied sur terre après quelques secondes en vol. Le jeu aurait été beaucoup plus plaisant si on avait pu voler constamment.

Tout au long de l’aventure, la petite abeille écrit dans un journal. Selon vos performances, les commentaires seront différents. On apprend de cette manière si on a atteint tous les objectifs pour un niveau, si on doit retourner dans un tableau précédent pour trouver quelque chose qu’on aurait oublié et qui nous empêche de continuer. C’est une bonne idée qui n’est malheureusement pas aussi bien appuyée par le jeu. Les contrôles sont très simples puisqu’il n’y a pas grand chose à faire. Vous n’avez qu’à appuyer sur A pour sauter et voler. C’est tout !

Les graphiques sont beaux. On a utilisé beaucoup de couleurs vives pour créer un monde imaginaire différent. Mais il manque toujours quelques chose de particulier pour distinguer ce jeu des douzaines d’autres. Même avec une lumière, certains tableaux sont sombres. Mais c’est là le défaut du GBA. Quelques effets visuels sont intéressants, mais en général peu surprenants. La musique n’est pas impressionnante et on finit vite par se tanner. C’est très répétitif. Il n’y a donc pas beaucoup de fleurs à lancer à ce jeu, surtout lorsqu’on sait qu’on va être pénalisé si on ne prend pas la peine de tout trouver tout les éléments dans les tableaux. C’est long et fastidieux, peu de joueurs y prendront plaisir. Je le conseillerais peut-être aux enfants de moins de 10 ans puisque le jeu est très simple. Il n’y a qu’un seul mode alors à la prochaine pour la durée de vie!

Pitfall: The Mayan Adventure

Développeur : Majesco Sales Ltd.
Éditeur : Majesco Sales Ltd.
Genre : Action

Il faut maintenant se faire à l'idée que la plateforme GBA va être un tremplin pour ressusciter une foule de jeux SNES. La quincaillerie est très semblable et permet de facilement faire l'adaptation, voire même parfois l'amélioration des jeux. Voici donc un de ces jeux qu'on a déterré : Pitfall: The Mayan Adventure. Né sur Atari 2600, Pitfall et Pitfall 2: The Lost Caverns avaient connu un assez grand succès. Le jeu avait donc pu migrer vers le SNES pour faire peau neuve. Cette fois, nous aurons affaire avec le fils de Pitfall Harry, la star des 3 premiers jeux. Pitfall Harry Jr. va donc devoir sauver son père qui a été kidnappé par l'esprit maléfique d'un guerrier Maya.

Le principe du jeu n'a pas beaucoup changé depuis la version Atari et vous aurez donc à sauter par-dessus des grands trous (d'où le nom du jeu), utiliser des lianes et combattre des créatures de la jungle. Quelques améliorations ici et là vout permettent de faire rupture avec le passé. Vous pourrez donc lancer des boomerangs, faire de la trampoline sur des toiles d'araignées et sauter vers le haut (?) en bungee. Mais essentiellement, on est resté fidèle à la formule originale. La stratégie est donc plutôt simpliste et répétitive.

Les graphiques du jeu sont problématiques puisque c'est généralement très sombre. Sur un téléviseur, ça passe très bien mais avec l'écran du GBA on a peine à voir, même avec une source de lumière externe. On perd donc toute la beauté des animations du personnage et la richesse des environnements 2D. C'est tellement noir qu'il n'est pas rare de ne pas voir les créatures qui nous attaquent. Combiné avec une bande son ordinaire et des ennemis trop coriaces à vaincre à la fin des tableaux, il est difficilement justifiable de se procurer ce jeu.

Super Mario Advance

Développeur : Nintendo
Éditeur : Nintendo
Genre : Action

Nintendo a réuni deux classiques sur une cartouche pour le grand plaisir des fans de Mario Bros. Vous pourrez donc vous lancer dans l’aventure palpitante de Super Mario Bros. 2 ou dans Mario Bros. (la version Commodore 64). Il est à noter que Super Mario Bros. 2 a été rehaussé de plusieurs nouveautés pour rendre le jeu plus intéressant. Choisissez d’abord entre Mario, Luigi, Toad ou la princesse Peach. Vous pouvez sauvegarder jusqu’à 3 parties différentes, alors pas de chicane! Vous aurez à explorer 7 mondes, pour un total de 20 tableaux. Un vilain vous attend après chaque tableau et un vrai Boss à la fin de chaque monde. À la toute fin, vous aurez à combattre le crapaud maléfique : Wart!

Quelques innovations rendent l’aventure plus intéressante. Des nouvelles créatures en plus des anciennes habitent cet univers qu’a rêvé Mario et qui est devenu réalité. J’ai été content de retrouver Birdo et Tryclyde! Mais c’est généralement le même univers et les mêmes tableaux qu’on a connus. Ramassez tous les sous possibles pour gagner des vies à la machine à sous! À noter dans les nouveautés : les légumes géants, l’énergie qui peut aller jusqu’à 5 cœurs et plusieurs façons de remplir votre énergie (les radis-cœur, en tuant plusieurs ennemis d’un coup…). Cinq cerises vous donnent une étoile magique et la potion vous permet d’aller dans le monde alternatif chercher sous, champignons et vies.

J’aurais préféré voir une version rehaussée du premier ou du troisième Mario Bros., car le deuxième était le moins original, mais Nintendo a quand même fait du bon travail pour rendre le jeu intéressant pour ceux qui avaient joué jusqu’à l’écœurement à l’époque! Mais le jeu est tout de même très beau, plaisant et bien fait. Vous devriez être en mesure de le terminer en 10 ou 15 heures tout au plus.

C’est probablement pour combler cette courte durée de vie que Nintendo nous offre en cadeau Mario Bros. version originale. L'espace sur la cartouche aurait pu être mieux utilisé tant qu'à moi ! Mais c’est quand même Mario Bros. et c’est avant tout les fans de Mario qui vont acheter le jeu. Ils vont certainement apprécier ce jeu de plate-forme verticale qui demeure très amusant après autant d’années!

Un peu de lumière!

Le seul vrai défaut du Gameboy Advance, c'est de ne pas être rétro-éclairé. L'écran GBA éclaire moins qu'une alumette à 2 000 mètres. C'est simple, on ne voit rien! Il faut donc s'acheter une source de lumière pour jouer convenablement. Voici donc le résultat d'un test qui met à l'épreuve quatre méthodes différentes pour éclairer le GBA.

SharkLight

InterAct nous livre encore une fois sa SharkLight. Pour ceux qui ne connaissent pas le produit, c'est une lumière au bout d'un fil qui a les propriétés de la broche. On peut plier, tortiller et positionner le fil pour éclairer l'écran à notre goût. Bonne idée, mauvais résultat. Toute cette flexibilité ne donne pas grand chose puisque la lumière ne fait pas son travail. Peu importe comment on positionne le gadget, la lumière est toujours concentrée en un "spot" aveuglant. La cavité réflective où loge l'ampoule ne fait qu'accentuer l'effet lumineux désagréable, et ce malgré le fait que l'intensité de la lumière peut être ajustée.

De plus, le tout fonctionne avec deux piles "AAA". C'est donc un investissement à long terme qu'on fait en achetant la Sharklight. Les piles durent environ une dizaine d'heures. La lumière se fixe aux attaches sur le dessus du GBA. Malheureusement, le plastique est de piètre qualité. Après avoir fixé et enlevé le mécanisme 6 ou 7 fois, celui-ci c'est brisé: une des attaches a tout simplement cassé. Je dois admettre que je ne suis pas douillet avec mes jouets, mais le GBA est destiné aux enfants et il faut du solide.

À 15$ CAN (10$ US), ce n'est pas très cher, mais le résultat ne vaut pas autant. Je ne recommande donc pas ce produit. Il n'éclaire pas très bien, il est fragile et nécessite des piles.

GlowGuard

InterAct a mieux fait avec sa lumière GlowGuard. L'appareil se fixe sur le dessus du GBA avec un mécanisme simple. On appuie sur deux boutons et on place le tout dans les trous. Lorsqu'on relâche les boutons, le mécanisme se loge de manière sécure. C'est solide, bien fait et aussi facile à enlever. Le port iLink est toujours accessible via une extension. Le tout est très léger et on ne voit pas la différence de poids.

La lumière se trouve dans un panneau qui peut se refermer sur l'écran du GBA. Puisque le panneau est aussi large que l'écran, il vous protégera des sources de lumières fâcheuses comme le soleil ou les lampes. Mais celui-ci ne peut pas remonter plus haut qu'à 90 dégrés. L'idée est bonne, mais au fil du temps vous finirez par user le bas de l'écran, effaçant ainsi le "A" dans le mot Advance. Ce n'est pas très grave mais c'est tout de même un défaut. La luminosité de l'ampoule est suffisante, mais encore une fois on doit souffrir le "spot" magique qui est beaucoup trop concentré puisque la lumière éclaire directement l'écran du GBA.

Le tout roule avec le courant fourni par le port iLink et la durée de vie dépend donc de l'alimentation de votre GBA. C'est une lumière relativement bonne et elle fonctionne bien le jour. Lorsqu'il fait noir, elle n'est pas assez puissante. Ça vaut presque le 15$ qu'il faut débourser pour se l'approprier.

Cobra MagniLight

Nuby nous livre un premier produit pour ce test, le Cobra MagniLight. J'ai déjà rebatisé ce produit le Maux de coeur! Avant d'expliquer pourquoi, voyons les options. Le MagniLight se fixe aux attaches sur le dessus du GBA en s'agrippant sur la console elle-même (via les trous des vis du haut). Il est donc plus difficile de fixer la lumière et on a l'impression que le GBA va casser. Lorsqu'on enlève le tout on entend un craquement inquiétant mais ça ne semble pas briser la console. Le iLink demeure accessible mais il faut une deuxième manoeuvre pour brancher la lumière et le port.

Le pourquoi du maux de coeur s'explique assez facilement, puisque ce joujou est muni d'une loupe qui grossit aisément de 50 à 75% la taille de l'écran. Le tout demeure un peu flou, de là l'impression qu'on va être malade. Ça prend pas plus que 5 secondes à nous virer l'estomac en envers. C'est extrêmement désagréable. La lumière, quant à elle, est reflétée dans un miroir avant d'éclairer l'écran. L'idée est bonne, mais avec la loupe c'est impossible d'apprécier l'éclairage.

Le tout s'alimente via le port iLink et un bouton difficilement accessible permet d'ouvrir et de fermer la lumière. Le bouton aurait été mieux placé derrière puisqu'un fil passe devant. C'est un produit solide mais que je ne peux pas conseiller puisqu'il finira par vous rendre malade. Ça ne vaut même pas 1$.

Cobra Light

Heureusement pour Nuby, la Cobra Light ne rend pas malade! Le mécanisme pour fixer la lumière est identique à celui du MagniLight et nous fait tout aussi peur puisqu'on a l'impression que tout va arracher lorsqu'on l'enlève. D'un autre côté, le tout est très solidement fixé. C'est donc une lumière qu'on laisse en permanence sur le GBA. Le bouton "on/off" est encore une fois mal placé et le fil qui alimente la lumière passe trop proche. Le iLink est accessible avec l'extension, mais on a l'impression que le module est mal fixé car il est toujours un peu croche.

L'appareil utilise un miroir pour réfléchir la lumière de manière plus uniforme sur l'écran. L'effet est assez bien réussi sans toutefois être incroyable. De jour, ça ne fait pas beaucoup de différence. Mais dans un environnement très sombre, on voit bien l'écran, et c'est ce qui compte, après tout! L'éclairage aurait probablement été meilleur si l'ampoule avait été un tout petit peu plus puissante.

La Cobra Light fonctionne avec le courant du port iLink. Ce n'est pas un mauvais produit et, jusqu'à présent, c'est la meilleure source d'éclairage que j'ai utilisé avec la console GBA.

Conclusion

Aucune des lumières que j'ai essayées pour ce test n'est parfaite. La GlowGuard de InterAct se tire bien d'affaire malgré le fait que la lumière est trop concentrée en un seul point. La MagniLight est fortement déconseillée pusiqu'elle peut vous rendre malade. La SharkLight est tout simlement inefficace, malgré le fait qu'elle fait une bonne lampe de poche! C'est la Cobra Light de Nuby qui gagne les honneurs de ce test sans toutefois m'avoir persuadé que c'était la meilleure source de lumière possible pour GBA. Le problème, c'est qu'il faut absolument une lumière pour jouer. Sans cela, on ne voit rien, que ce soit de jour ou de soir. Je vais donc garder la Cobra Light, que je vous recommande, jusqu'à ce que je trouve mieux!



Liens

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