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Microsoft Classic Board Games

Classic Board Games de Microsoft est une compilation de 12 jeux de réflexion et de stratégie qui plaira sans aucun doute à toute la famille. Offert à un coût modique, ce recueil aux graphismes ternes et aux niveaux de difficulté limités, intéressera ceux qui souhaitent découvrir les jeux les plus populaires au monde tout comme ceux qui souhaitent se désennuyer en faisant travailler leur matière grise. Plutôt que de vous commenter la réalisation de chaque jeu, j'ai pensé vous présenter un bref historique de ces jeux.

Le jeu des échecs est apparu en Inde, au VIe siècle. Connu tout d'abord sous le nom de chaturanga, il se diffusa sur les routes du commerce et des conquêtes. Les Arabes l'ont étudié et analysé en profondeur. Les échecs ont atteint l'Europe entre 700 et 900, en partie grâce à la conquête de l'Espagne par les musulmans, puis, plus tard, grâce aux croisés de retour de Terre sainte. Aujourd'hui on retrouve 100 millions de joueurs d'échecs à travers le monde. Le but du jeu, inspiré de l'art de la guerre, est de s'emparer du roi de l'adversaire.

Des jeux similaires au jeu de dames sont apparus en Égypte, au temps des premiers pharaons, c'est-à-dire il y a plus de 3500 ans. Même s'ils ont été abordés dans les ouvrages grecs de Homère et de Platon, ce n'est qu'en 1547 que l'espagnol Antonio Torquemada publia le premier traité du jeu de dames. Le but du jeu est de capturer toutes les pièces de l'adversaire ou de l'empêcher de bouger.

Les origines du jeu de Backgammon ne sont pas certaines. Plusieurs historiens croient que des précurseurs à ce jeu sont apparus il y a plus de 5000 ans. Il est plus sûr de penser qu'il dérive probablement d'un ancien jeu romain connu sous le nom de Ludus Duodecim Scriptorum. La version moderne du Backgammon a cependant été popularisée par les anglais au XVIIIe siècle. C'est à la fois un jeu de stratégie et de chance. Le but du jeu est de faire traverser toutes ses pièces dans son camp avant l'adversaire.

Les origines du jeu de Reversi, une variation du jeu de Othello, sont plus récentes, mais font l'objet d'une dispute. Deux anglais, à savoir Lewis Waterman et John Mollett, ont tout deux commercialisés chacun un jeu en 1880, dont les règlements sont similaires. Ce n'est toutefois que huit années plus tard que Walter Peel publia un premier traité sur le Reversi. Le but du jeu est d'occuper le plus de cases avec ses pièces.

Malgré son nom, le jeu des dames chinoises n'a pas été développé en Chine. C'est un dérivé moderne du jeu de Halma, qui a été développé en 1880 par des anglais. Le mot "halma" signifie "sauter" en Grec. Les américains ont popularisé le jeu des dames chinoises, qui peut accueillir de 2 à 6 joueurs, au début des années 30. Le but du jeu est de faire traverser toutes ses billes dans le camp d'un adversaire.

De tous les jeux proposés par Microsoft, le jeu de 4-en-ligne, est sans doute le plus récent. Popularisé il y a quelques décennies par Milton Bradley sous le nom de "Connect Four", ce dérivé du Tic-Tac-Toe, a séduit les plus jeunes par sa simplicité. Le but du jeu est d'aligner quatre pièces de sa couleur, à l'horizontale, à la verticale ou en diagonale.

Le jeu de Taipei est une variante solitaire du populaire jeu chinois de Mah-Jongg, où deux à quatre joueurs tentent d'obtenir des paires ou des séries de tuiles. Un mystère entoure la naissance du Mah-Jongg. Il tient sans doute au fait qu'il s'agissait d'un jeu "réservé" à la Cour Impériale, qui servait même d'instrument de divination. C'est cependant Joseph Babcock, un américain résidant à Shanghai, qui fit connaître le jeu en occident après la Première Guerre Mondiale. Le but du Taipei est d'éliminer à tour de rôle toutes les paires de tuiles.

Le jeu de Shogi est une variante japonaise du jeux des échecs qui a probablement été transmise de l'Inde au Japon via la Chine et la Korée il y a quelques siècles. Le but du jeu est le même que celui des échecs, il faut s'emparer du roi de l'adversaire. Il existe cependant deux différences entre le jeu de Shogi et le jeu des échecs. Dans le jeu de Shogi, chaque joueur peut replacer les pièces capturer sur l'échiquier comme si elles étaient les siennes. Aussi, la majorité des pièces peuvent être promues sous certains circonstances.

Le jeu de dominos est apparut en Chine environ au XIIe siècle. Les dominos ont été conçus pour représenter toutes les possibilités pouvant être obtenues avec deux dés. Ils ont été importés par les européens au milieu du XVIIIe siècle. Fait intéressant, les esquimaux jouent également au jeu de dominos, mais ils utilisent des ensembles comprenant jusqu'à 148 dominos. Le but du jeu est de se débarrasser de tout ses dominos.

Le jeu de Go est l'un des plus anciens du monde. Selon certaines sources, il est apparut en Chine et en Inde il y a plus de 4000 ans. Au Japon il a acquis le statut de jeu national sous le règne des Tokugawa, ces derniers ayant établis et financé des écoles de go très compétitives. Le go est un jeu de positionnement territorial très raffiné dont l'un des buts et d'encercler des pierres ennemies afin de les capturer.

Le jeu des échecs chinois a évolué comme le Shogi à partir du jeu de chaturanga mais s'est différencié du jeu des échecs dès le VIIe siècle. Plutôt que de se déplacer d'une case à l'autre, les pièces se déplacent d'une intersection à l'autre. Le but du jeu demeure cependant le même, il faut s'emparer du roi de l'adversaire. Aujourd'hui on retrouve plus de 500 millions de joueurs d'échecs chinois à travers le monde, ce qui en fait un des jeux les plus populaires.

Enfin, le Gomoku, est une variante du Go. Il est plus populaire auprès de ceux qui préfèrent une approche plus simple du jeu de Go. Connu aussi sous le nom du tic-tac-toe japonais, le Gomoku est cependant plus difficile à exécuter que le tic-tac-toe puisqu'il faut aligner cinq pierres à l'horizontale, à la verticale ou en diagonale.




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