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Jet Grind Radio et Spawn

Jet Grind Radio vous plonge dans un univers où les guerres de gangs de rollers font rage et ou le graffiti est un art à part entière, de même qu’un moyen pour marquer son territoire. Dès le départ, vous devrez faire votre place au sein d’une bande. Vous devrez par conséquent passer un test relativement court et suivre les indications de deux autres membres du groupe, que vous pourrez incarner une fois entré dans la bande. Si le rythme est de votre côté, vous passerez sans difficulté ce petit test et serez donc apte à relever des missions beaucoup plus complexes. Vous apprendrez par la même occasion les différentes actions possibles. Une fois rentré dans la bande, votre patron DJ-K vous mettra bien vite au courant de la situation. Vous vous retrouvez alors dans un garage faisant office de menu. Vous choisirez ici vos missions à l'aide d'une carte représentant la ville. Ce quartier général permet aussi de sauvegarder et de choisir votre personnage. Au départ, seul trois des membres seront jouables, mais vous débloquerez les autres au cours du jeu. Chaque personnage possède ses propres caractéristiques et la résistance, la vitesse ou encore l'agilité varieront selon le membre que vous aurez choisi.

La musique est omniprésente et il ne se passe pas un moment sans celle-ci. Des plus entraînante, elle colle parfaitement à l'action. Le but du jeu est de taguer au maximum les éléments de la ville de Tokyo, modélisée pour l'occasion. Mais vous ne serez pas le seul en ville, et les autres gangs rôderont et voudront eux aussi faire part de leurs talents artistiques. De surcroît, les bandes de tagueurs sont les pires ennemis de la police et vous serez donc pourchassé plus souvent qu’autrement par les flics. A la tête des commandos de police, un homme veut votre peau et vous le fera savoir en envoyant tout une armée contre vous. Afin de réaliser son rêve, c'est à dire vous coincer, il n'hésitera pas à sortir les dobermans et même des flics pourvus de rollers afin de vous courser de plus près. Vous devrez donc vous méfier et surveiller votre barre d'énergie, que vous pourrez augmenter en récoltant des bombes de peinture rouge. Pour taguer les murs, vous devrez au contraire trouvez des bombes de peinture jaune ou bleu, ces dernières correspondants à plusieurs bombes jaunes. Une fois celles-ci en poche, il vous faudra trouver des zones à peindre. Elles seront mises en évidence par des flèches rouges ou vertes. Une fois devant ces zones, il ne vous reste plus qu'à suivre les indications à l'écran. Vous devrez en effet effectuer une certaine manipulation qui varie selon le personnage que vous incarnerez.

Pour vous déplacer dans la ville, vous aurez la possibilité d'effectuer toutes les acrobaties possibles. Glisser sur les rampes est une habitude qui s’acquiert aisément. Vous pourrez même vous accrocher aux voitures et aux autobus. Faites tout de même attention, vous pourrez aussi très bien vous faire écraser. Pour une meilleur vue, vous pourrez, à plusieurs reprises, vous déplacer sur les toits des immeubles au milieu des antennes satellites. L'interactivité entre le personnage et les décors est admirable, et il vous sera possible de pénétrer à l'intérieur de plusieurs maisons, faisant offices de raccourcis pour semer les flics. De plus, vous pourrez monter et descendre les escaliers qui vous mèneront dans de nouveaux endroits. Sur votre passage, les bicyclettes et autres panneaux tomberont alors que les passants vous crieront dessus. Le plaisir est donc omniprésent et se veut fil conducteur du jeu. Les missions se dérouleront aussi bien de jour comme de nuit et même à la lueur du soleil couchant. Contrairement à certains softs, la ville est ici sans cesse animée et rythmée par les passants, les voitures et par les innombrables descentes de flics. Les cris de guerre de ceux-ci sont tordants. Côté réalisation, Sega nous propose ici un titre graphiquement irréprochable et novateur. La jouabilité est d'aussi bonne facture et l'on contrôle parfaitement son personnage, même s'il faut un léger temps d'adaptation, notamment pour les sauts.

Spawn est un personnage créé par le dessinateur Todd McFarlane. . Il tient la vedette dans une série de bandes dessinées qui porte son nom et qui a été l'une des plus populaires auprès des jeunes américains ces dernières années. Spawn a aussi fait l'objet d'une adaptation au cinéma. Sous le masque de Spawn se cache Al Simmons, un ex-officier de l'armée de terre américaine, qui au cours d'une mission commando dans un pays étranger meurt au combat, trahit par son fidèle bras droit. Face au gardien des Enfers, celui-ci signe un pacte pour revenir d'entre les morts afin d'assouvir sa soif de vengeance. Cependant, Al Simmons perd toute son humanité et doit cacher aux yeux des autres humains ses traits repoussant sous un masque et une combinaison. Spawn: in the demon’s hand est la conversion d’un jeu d’arcade de Capcom. Ce dernier, distribué uniquement au Japon est aux États-Unis n’aura connu qu’un succès d’estime auprès des joueurs en raison d’une gestion de l’environnement 3D plutôt mal pensée. Qu’en est-il de la version Dreamcast? Graphiquement le jeu est à la hauteur, mais la jouabilité est quelque peu confuse. Différents mode de jeux sont proposés. Le mode "Team Battle" permet à deux équipes de deux joueurs de s'affronter. Le mode "Battle Royal" permet à quatre joueurs de s'affronter selon des duels à mort. Enfin, le mode "Boss Attack" vous oppose à des ennemis aux capacités parfois démesurés. En mode multijoueur, 12 personnages peuvent être sélectionnés dès le départ, chacun avec leurs propres aptitudes de combat. Chaque arène possède sa propre ration d'items et de bonus dispersés un peu partout. Les niveaux se départagent par leur architecture variée et se décomposent en plusieurs sous-stages reliés entre eux par des portes, des escaliers. Un radar vous permet de vous situez et de repérez vos ennemis. Hélas, l’action devient vite répétitive et lassante. On pouvait s’attendre à mieux de la part de Capcom…




Liens

Jet Grind Radio
Spawn: In the Demon's Hand