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Ground Control

Le principal concepteur de Ground Control n'est ni américain, ni anglais, ni même français : c'est un jeune ingénieur suédois de 26 ans dénommé Martin Walfisz. En tout juste trois ans, ce passionné d'informatique a su rassembler une trentaine de programmeurs talentueux autour d'un but commun: faire du studio Massive Entertainment la meilleure équipe de développement européenne et la plus respectée pour la qualité de son travail. Si l'on en juge par la qualité de leur première création, ils sont sur la bonne voie… Nous sommes en l'an 2419 et la Terre vit ses dernières heures, ses ressources étant complètement épuisées. A la suite d'une 3ème guerre mondiale dévastatrice, l'humanité s'est relevée de ses cendres et s'est lancée à la conquête des étoiles. Les deux factions politiques qui mènent la colonisation de nouvelles planètes sont la Crayven Corporation et l'Ordre de la Nouvelle Aube. Alors que des traités de non-prolifération nucléaire ont interdit les conflits armés sur la surface de la Terre, les ressources et l'espace qu'offrent les colonies extraterrestres font l'objet de violents combats. A l'insu de la Crayven Corporation, l'Ordre a découvert des vestiges extra-terrestres sur Krig 7B, une planète perdue aux fins fonds de l'espace qui en plus se prête bien à la vie humaine. Le jeu Ground Control commence au moment où la Crayven Corporation, intriguée par l'activité de l'Ordre sur cette planète et incapable de trouver une destination alternative pour ses membres, envoie ses troupes pour tenter une acquisition de la planète par la force. Quand vous entrez en scène dans l'une des deux campagnes de 15 missions chacune, aucun des deux camps n'est parvenu à remporter de victoire décisive et le conflit semble devoir s'éterniser. Vous découvrirez cependant assez vite que tout n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît et que l'avenir vous réserve bien des surprises.

Jusqu'à présent, la quasi-totalité des jeux de stratégie en temps réel donnait de la notion de stratégie une image assez limitée. Pour gagner, c'était simple: il vous suffisait d'attaquer votre adversaire avant qu'il ait eu le temps d'établir des défenses dignes de ce nom, ou d'accumuler une quantité innombrables de ressources puis de le submerger avec une armée plus nombreuse que la sienne. Les tactiques élaborées et la subtilité n'étaient pas de mise. Mais surtout, la vitesse de maniement de la souris remplaçait toute réflexion. Avec Ground Control, la situation change du tout au tout pour deux raisons: vous n'avez pas à collecter des ressources et ne pouvez pas produire des armées proprement dit. Ainsi, à chaque début de mission, vous devez sélectionner plusieurs unités parmi un large choix de troupes classiques ou futuristes. Une fois vos hommes équipés avec le matériel disponible, vous plongez directement au cœur de la mêlée. Vous devez remplir votre mission avec les seuls moyens dont vous disposez initialement. Chacune de vos unités étant irremplaçable, que ce soit les fantassins, les véhicules de reconnaissance, d’assaut, d’artillerie et de défense antiaérienne ou même les aéronefs de chasse et les bombardiers, il ne sert à rien ici de les envoyer au massacre, mais, au contraire, de les utiliser au mieux en tirant parti de vos dons de tacticien ou la supériorité de votre matériel. Vous devrez exploiter le terrain, profiter des hauteurs pour repérer l'ennemi en premier, dissimuler vos forces sous le couvert des arbres, attirer l'adversaire dans des pièges en vous servant d'appâts, mettre au point des attaques en tenaille et frapper là où ça fait mal. Bref, réfléchissez et faites preuve d'innovation… Sinon, vous finirez rapidement écrasé par des adversaires plus malins, plus audacieux ou plus tactiques que vous.

Dans Ground Control, tout a été prévu pour que le joueur puisse se concentrer sur l'action sans être gêné par quoi que ce soit. L'interface simple et intuitive est un modèle du genre. Elle permet de donner des ordres complexes de mouvement, d'attaque, de changement de formation ou de regroupement d'unités en un ou deux clics de souris. À supposer même que vous ayez perdu de vue l'une de vos troupes, il vous suffit d'un simple clic sur l'icône correspondant pour que la caméra vienne se positionner automatiquement au-dessus de l'unité concernée. Si l'angle de vue ne vous convient pas, qu'à cela ne tienne, vous pouvez prendre le contrôle de la caméra et la bougez comme bon vous semble. Cette totale liberté de vision vous permet non seulement de mieux apprécier la situation tactique, mais aussi de profiter pleinement de la beauté du monde que l'équipe du studio de Massive Entertainment a réussi à créer grâce à un moteur 3D exceptionnel. Des immensités glacées au déserts arides en passant par les jungles luxuriantes et les terres volcaniques, vous serez abasourdis par la qualité des environnements de jeu. Vos soldats et vos engins de combat méritent également le coup d'œil, car ils sont représentés avec un luxe de détails encore jamais atteint dans un jeu de stratégie. Vous vous surprendrez souvent à simplement les observer progresser sous les arbres, peiner dans le sable du désert derrière la poussière soulevée par les chars ou tirer sur l'ennemi alors que les douilles volent dans tous les sens est un véritable régal pour les yeux. Rajoutez à cela des effets de lumières, de brouillards, les fumées ou les explosions qui s'échappent des machines en difficulté et vous obtiendrez un luxe de détails visuels rarement atteint. Le tout sans ralentissements notables ou bogues d'affichages flagrants.

L'aspect multijoueur n'a pas été oublié. Outre le traditionnel "Deathmatch" où l'objectif est d'être le dernier survivant, d'autres variantes sont disponibles. Ainsi, dans le mode "Flagzone", il s'agit de contrôler le maximum de territoires d'une carte donnée. Dans le mode "Scorezone", le but est de contrôler le territoire central le plus longtemps possible. Ground Control recèle une autre innovation fort intéressante: il est désormais possible à tout un chacun de rentrer dans une partie déjà commencée et de relancer ainsi le suspense. Et ce d'autant plus que le serveur adapte automatiquement l'état de vos forces à celles de vos adversaires. L'issue d'une bataille reste donc toujours incertaine avant la toute dernière seconde, et les parties de deux à huit joueurs en réseau local ou sur Internet en sont d'autant plus acharnées. En combinant action et stratégie en temps réel, graphismes d'une beauté à couper le souffle, un mode multijoueur très riche et un rythme endiablé, Ground Control réussit pratiquement l'impossible: réconcilier les stratèges et les amateurs de jeu d'action. C'est en fait une immersion totale dans un univers crédible régi par des lois physiques cohérentes, au cours de laquelle vos capacités tactiques seront, pour une fois, réellement mises à l'épreuve. Avec Ground Control, on quitte les jeux de stratégie en temps réel classiques pour entrer dans l'ère des champs de bataille virtuels. L'éditeur Sierra peut donc se réjouir de son entente avec le développeur Massive Entertainment, puisqu'ils publient un deuxième jeu de stratégie en temps réel se déroulant dans un univers tridimensionnel qui ne souffre d'aucuns défauts majeurs. En effet, Ground Control est aussi réussit que Homeworld.




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