Descent 3

Alors que votre vaisseau dérive dans l'espace, vous êtes sauvé in-extremis d’une mort certaine, par un petit groupe de rebelles qui s'acharne à éradiquer un virus informatique démoniaque et la PTMC, la compagnie minière qui vous avait engagé. Ce virus prend le contrôle de toutes machines à proximité. Une fois contaminé, le moindre robot technicien de surface devient un dangereux amas métallique méchant et cruel. La chef des rebelles vous explique que la PTMC est en fait responsable de la création du virus informatique et que son inventeur, le docteur Swietzer a disparu. Votre première mission consistera donc à retrouver le fameux professeur. Descent 3 s'inscrit dans la continuité des deux épisodes précédents. Les habitués de la série ne seront pas dépaysés lorsqu'ils prendront les commandes de leur nouveau engin. En effet, préparez-vous à subir un dérèglement complet de votre oreille interne, puisque votre sens de l’équilibre sera passablement affecté. L’univers de Descent 3 est toujours aussi dérourant. A la base, il s'agit d'un jeu d’action offrant à six degrés de liberté, c’est-à-dire qu’en plus d'avancer, de reculer et de tourner, on peut voler en haut et en bas. Le vaisseau bouge donc à 360 degrés mais dans les environnements confinés d'un bâtiment quelconque. Ce système donne une sensation de liberté extraordinaire: on peut aller partout, se balader dans des tunnels débouchant sur de gigantesques salles, slalomer dans l'architecture complexe d'un réacteur nucléaire... Rien n'est impossible pour Descent 3 et vous trouverez le plus souvent la tête en bas à mitrailler des ennemis pouvant surgir de n'importe où.

Encore une fois, vous devez engager le combat avec des robots sophistiqués, dotés de leur propre personnalité. Les ennemis sont redoutables et difficiles à détruire tant ils maîtrisent les manœuvres d'évitement. Sur ce point, l'intelligence artificielle est satisfaisante: par exemple, si on fuit deux vaisseaux ennemis, l'un d'eux s'efforce de prendre un autre couloir pour vous couper la route à l'intersection suivante et vous prendre en tenaille. Pour les vaincre vous disposez de différents vaisseaux équipés de 10 nouvelles armes destructrices. Fait important, l'inventaire de votre vaisseau s'enrichit maintenant de l'indispensable ''Guidebot''. Il débarque et embarque à volonté du vaisseau pour recevoir des ordres du genre : ''cherche-moi des recharges d'énergie'', ''escorte-moi'', ''trouve-moi des robots'', etc. C'est une aide précieuse, une sorte de coéquipier limité. En plus de combattre dans les couloirs de mines bien gardées, vous devrez parfois rejoindre la surface de la planète afin de rivaliser avec les différents ennemis au sol et dans l’atmosphère. Descent 3 propose quinze niveaux, dont le graphisme a bien changé depuis le premier épisode. Les textures sont variées et détaillées, et sont utilisées de façon à donner une identité différente à chaque section explorée. Cela paraît peu mais le principe a changé par rapport aux précédents épisodes. Si on parcourt toujours des couloirs en actionnant des interrupteurs pour accéder à certaines salles, tout en anéantissant les vaisseaux adverses, il y a désormais plusieurs objectifs à remplir. Il ne faut donc pas s'étonner si un niveau prend plusieurs jours pour être visité : le terrain à explorer est vaste et il faut y faire de fréquents allers-retours. La fonction de cartographie automatique sera particulièrement utile car parfois, on s’y perd dans ces tunnels, les niveaux sont énormes, labyrinthiques et tortueux.

Bien entendu, les graphismes de cette nouvelle version ont été grandement améliorés, bénéficiant des dernières technologies 3D, en particulier au niveau des effets d’éclairages en temps réel, tels que des halos de lasers ou des réflexions de lumières sur des surfaces brillantes. Les changements sont visibles dès la fin de l'installation. Le panneau de configuration, qui s'inscrit alors, ressemble à un glossaire informatique : Direct3D, Glide, OpenGL, son EAX ou A3D, DirectSound 3D, Force Feedback, connection T1, etc. Descent 3 tire parti de toutes les technologies d'affichage 3D (une carte 3D est d'ailleurs indispensable) et de son environnemental. Le jeu en réseau s'annonce alléchant. Descent 3 reconnaît les réseaux locaux (TCP/IP ou IPX), permet à deux PC de s'affronter par une connexion directe ''null modem'' sur port série ou de modem à modem, et vous propose de jouer sur Internet avec jusqu’à 16 joueurs simultanément. Il existe huit types de parties multijoueurs. Outre les classiques ''pas-de-quartier'' et ''capture du drapeau'', on pourra jouer au ''monster ball'' où deux équipes tentent de pousser une sphère vers leur propre base, ou tenter le monde ''entropie'' où les joueurs d'une équipe doivent ramasser cinq virus dans la base adverse et rester immobiles pendant cinq secondes.

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