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Alone in the Dark 4

Edward Carnby est un citoyen américain de race blanche. De père et de mère inconnus, il a été placé par les autorités sociales à l’orphelinat de St Andrews. C’est d’ailleurs, le directeur de l’orphelinat qui lui a donné nom et prénom. Carnby travaille pour l’agence fondée en 1982 par Charles Fiske, un ancien membre du très secret bureau 713. Fiske et Carnby se sont fait une spécialité des affaires étranges dans lesquelles le surnaturel et le paranormal jouent un rôle prépondérant. Pour Carnby, il ne s’agit pas de convaincre les incrédules, d’éveiller les consciences. Carnby sait que des forces obscures sont à l’œuvre et la mission qu’il s’est fixée est de les combattre. Carnby travaille dans le concret. Il ne possède ni pouvoirs ni capacités parapsychologiques qui feraient de lui un être surnaturel. Sa seule vraie faculté est de reconnaître le mal au premier coup d’œil et d’agir immédiatement en conséquence. Sans être mystique, Carnby sait ou sent qu’il est missionné. Quand Carnby fait de l’humour, c’est de l’humour désabusé à la limite du cynisme. A certains, Carnby peut paraître froid, indifférent voire maniaque. Mais ses très rares amis (Charles Fiske) connaissent sont intégrité et sa grande fidélité. Ses relations avec les femmes sont passionnelles mais l’appel du devoir est toujours le plus fort. Et ses conquêtes ne supportent qu’un temps ses fréquentes disparitions suivies de longues périodes de mutisme et de mauvaise humeur.

Edward Carnby, le détective de l’étrange est enfin de retour! Et cette fois il revient pour se venger. Le meilleur ami de Carnby, Charles Fiske, a été retrouvé mort sur une île mystérieuse près des côtes du Maine: Shadow Island. L’enquête de Carnby l’amène rapidement vers Fred Johnson qui lui révèle que Fiske était à la recherche de trois anciennes tablettes qui possèdent le pouvoir de libérer des puissances incroyables et dangereuses. Johnson demande à Carnby de prendre la place de Fiske et de poursuivre l’enquête. Carnby accepte la mission, le but de sa vie étant désormais de trouver l’assassin de Fiske et de lui faire payer la mort de son ami. Dès ses premiers pas sur Shadow Island par une froide nuit d’hiver, Carnby est immédiatement confronté à des créatures monstrueuses et maléfiques qui semblent déterminées à lui barrer la route. Désorientés, apeurés et paranoïaques, tels sont les rares habitants restant sur l’île que Carnby croise. La peur est tapie dans tous les coins, cachée dans chaque ombre. La silhouette menaçante d’une sombre demeure pleine de pièges et d’ombre se dresse sur l’île. Chaque ombre pourrait dissimuler le plus noir des secrets, ou le pire des cauchemars. Que cache cette île lugubre. Quel secret inestimable se terre dans ses profondeurs. Est-ce que Carnby mettra fin à cet horrible cauchemar ?

Que racontaient les épisodes de la première trilogie Alone in the Dark, amorcée il y a près de dix ans par Frédérick Raynal (ce dernier a cependant claqué la porte d’Infogrames après avoir terminé le deuxième épisode, qu’il aurait préféré réaliser plus tard)? Dans Alone in the Dark 1, le peintre Jeremy Hartwood, propriétaire de la fascinante demeure de Derceto, est mort il y a quelques jours. Carnby tente de comprendre de quels maux souffrait le vieil homme. D’étranges rumeurs circulent sur le vieux manoir, parlant de malédiction et de puissances démoniaques. Carnby devra découvrir quel terrible secret recèle Decerto...Dans Alone in the Dark 2, Carnby doit voler au secours de son ami Ted Sticker, qui enquête sur l’enlèvement d’une fillette de 8 ans. Il semble qu’elle ait été enlevée par la bande de One Eye Jack, célèbre contrebandier. Nous sommes le 24 décembre 1924. A la recherche d’indices qui pourraient prolonger sa vie, Carnby arpentera cet univers imbibé de magie noire, en combattant l’équipe des "mauvais garçons" de One Eye Jack et en déjouant leurs pièges diaboliques. Enfin, dans Alone in the Dark 3, Carnby enquête durant l’été 1925 à Slaugter Gulch, une petite ville perdue dans le désert regorgeant de vieilles légendes indiennes, sur la disparition de la script-girl du nouveau western des Studio Hill Century. Il affronte le terrifiant et impitoyable Jed Stone, fondateur de Slaugter Gulch, et surtout ravisseur de la jeune fille. Grâce aux vestiges du vieil Ouset et au matériel cinématographique laissé sur place, Carnby parviendra à élucider les mystères qui planent sur la ville fantôme...

Infogrames a confié le projet d'une suite à Alone in the Dark aux nouveaux venus de DarkWorks, un studio parisien qui emploie près d'une cinquantaine de personnes, divisées en plusieurs équipes ayant chacune en charge le développement simultané sur plusieurs plateformes (PC, PlayStation et Dreamcast). Une lourde tâche puisque Alone in the Dark a été l’un des plus importants jeux vidéo des années 90. Avant sa parution, il n’existait peu ou pas de jeux d’aventure et d’action. Les plus vieux se souviendront sans doute des premiers de Cinemaware (Rocket Ranger, Sinbad and the Throne of the Falcon, It came from the desert), mais là où Alone in the Dark se distinguait, c’était au niveau de son ambiance, particulièrement lugubre. Il s’inspirait de la mythologie lovecraftienne, c’est-à-dire du cycle de romans rédigé par Howard Phillips Lovecraft et qui mettait en scène un univers étrange, hanté par des monstruosités maléfiques (Cthulhu étant la plus connue). Après Alone in the Dark, les éditeurs japonais ont emboîté le pas, Capcom a créé Resident Evil, Konami a créé Silent Hill et plus récemment Crave Entertainment lançait Galerians. Un nouveau genre est donc né : le « Survival Horror ». L’équation qui fait le succès de ces jeux est simple à comprendre: ténèbres + créatures = angoisse. Alone in the Dark 4, qui paraîtra sans doute à Noël, ne sera certainement pas étranger à cette règle comme en témoignent les premières images.




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