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Sélection de jeux GBA

Ces dernières semaines, Daniel Lucchesi a complété quatre jeux offert sur la console portable de Nintendo, à savoir Metroid Zero Mission et Sword of Mana, deux remakes de classiques, puis Fire Emblem et Mario and Luigi Superstar Saga, deux jeux de rôle, plutôt tactiques.


Cet hiver, à défaut d’offrir un nouvel épisode à la populaire série Metroid, Nintendo a décidé de revoir en profondeur le premier opus qui, soyons francs, est toujours aussi excellent une quinzaine d’année plus tard. Souvent, les jeux de Nintendo réédités sur le GBA offrent quelques bonis ici et là, un nouveau mode de jeu et c'est à peu près tout. Cette fois, l'engin graphique a été complètement retouché (en fait, c'est l'engin de Metroid Fusion qui est utilisé pour ce remake), des éléments de scénarios ont été modifiés et ajoutés, l’attirail de Samus Aran a été augmenté et plus encore. L'aventure débute de la même manière toutefois, vous êtes envoyé sur la planète Zebes afin d'y exterminer tous les Metroids et défaire Mother Brain. Au cours du jeu, vous amasserez différentes améliorations, que ce soit de nouveaux missiles plus puissants, un costume résistant à la lave ou même la fameuse morph ball. Ces ajouts vous permettront d’accéder aux différentes parties du jeu. A l'instar du titre original, Zero Mission est très facile. Cependant, trois modes de difficultés sont offerts ce qui rendra heureux les joueurs expérimentés qui trouvent l’aventure un peu trop simple (malheureusement, le mode le plus difficile n'est accessible qu'après avoir complété le jeu une première fois). Petite déception, le jeu est très court. Effectivement, vous ne devrez investir que cinq heures pour terminer Metroid, mais les spécialistes qui voudront atteindre le cap des 100% devront investir le double de temps. Pour se faire pardonner, Nintendo a inclus le jeu original sur la cartouche pour ceux qui terminent l’aventure. Les fans de la série apprécieront particulièrement cet opus pour cette raison (quoique le même boni était offert sur Metroid Prime), mais aussi parce qu'il nous renseigne un peu plus sur le passé de Samus Aran, en offrant un vaste niveau supplémentaire, accessible après avoir défait Mother Brain.


Il y a près d’un an maintenant, Enix achetait Square dans le but de former une équipe qui dominerait le marché des jeux de rôle sur consoles. Depuis cette fusion, de nombreux titres portant la bannière Square Enix ont vu le jour. Sword of Mana, le dernier venu sur GBA, est aussi une réédition complète d'un classique, Final Fantasy Adventure. Tout comme ses successeurs, Secret of Mana et Legend of Mana, Sword of Mana est un jeu d’aventure agrémenté d'éléments tirés de jeux de rôle. Dès le début de l’aventure, vous devrez choisir un des deux personnages principaux : un jeune gladiateur qui tente par tous les moyens de venger la mort de ses parents ou une des dernière survivante du clan Mana qui doit confronter son passé. Selon votre choix, vous assisterez à différents événements jusqu’à ce que les deux héros se rencontrent plus tard dans le jeu. Après une longue séance d’introduction, vous serez lancé dans le vaste monde de Gaia. Armé d'une petite dague ou d'un simple bâton, vous devrez apprendre les rudiments du combat. Plus tard, vous élargirez votre inventaire avec les différentes armes que vous trouverez dans les donjons. Aussi, de petits gnomes vous assisteront dans votre quête en vous conférant des pouvoirs magiques. Au prix de quelques points de magie, vous pourrez vous soigner, augmenter votre vitesse d’attaque ou même déclencher une tempête de feu qui blessera les ennemis. Outre les combats, le jeu offre quelques éléments de puzzle de difficulté moyenne et plusieurs bonis pour ceux qui voudront bien explorer tous les recoins de Gaia. Sword of Mana est un jeu très coloré ; les environnements nous rappellent un peu The Legend of Zelda : A Link to the Past. Malgré quelques petits ralentissements lorsque l’écran est trop chargé, ce titre saura divertir un brin les amateurs du genre, sauf s'ils attendent à vivre une expérience de jeu exceptionnelle.


Intelligent Systems, compagnie qui nous a pondu Advance Wars 1 & 2, nous a offert récemment le septième épisode de la fameuse série japonaise Fire Emblem. Après avoir joué un bon moment, je me suis demandé pourquoi une adaptation américaine de cette série n’a pas été envisagée plus tôt. En effet, Fire Emblem est un excellent jeu de stratégie, comparable à Advance Wars, Warlords ou encore Heroes of Might and Magic. Le jeu est divisé en deux parties: dialogues et combats. Entre chaque bataille, et parfois même au cours d'un combat, de nouveaux personnages font apparition, des liens familiaux sont brisés et de troublantes nouvelles vous sont annoncées. La séquence de combat est tout autre chose. Vous devez diriger vos unités tour par tour afin d'atteindre un objectif précis. Par exemple, vous devez détruire un ennemi particulier, prendre d’assaut une forteresse ou neutraliser une invasion. Chaque unité de combat possède ses forces et faiblesses que vous devrez gérer stratégiquement. Par exemple, les chevaliers sont très puissants en corps à corps, mais lancez leur une flèche et ils rendront l’âme bien vite. Outre les missions principales, vous aurez souvent le choix de prendre part à des expéditions facultatives, ces dernières étant grandement récompensées. Sur le plan visuel, Fire Emblem n’est certainement pas le plus beau jeu offert sur le GBA, mais c’est là qu’on remarque qu’au Japon, l’intérêt est porté sur la jouabilité et non sur les graphismes. Néanmoins, le jeu a son charme, la trame sonore est superbe et la durée de vie s’étend à vingt heures ce qui est parfait pour les habitués du genre.


Pour rester dans le domaine des jeux de rôle, parlons un peu de Mario & Luigi Superstar Saga, paru peu avant les fêtes. Étant en quelque sorte la suite de Paper Mario paru sur Nintendo 64 il y a quelques années, ce jeu de rôle, pour respecter la tradition, se devait d’être simple et original tout en gardant un côté humoristique. Vous jouez donc à la fois Mario et Luigi, qui font cette fois équipe avec Bowser pour retrouver la méchante sorcière Cacketla qui a volé la douce voix de Peach. La prise en main est la première chose qui surprend. En effet, le bouton A permet de contrôler Mario alors que le bouton B est assigné à Luigi. Avec les touches L et R, vous pouvez naviguer entre les différentes actions. Ces actions, vous les débloquerez tout au long du jeu et pourrez les utiliser autant pour explorer que pour combattre. Comme Superstar Saga est un jeu de rôle, une grande partie du jeu est réservée aux combats. Pendant les affrontements, c’est un vrai travail de coordination et de réflexe qui vous attend. Vous devez anticiper les attaques de vos ennemis pour les éviter, mais aussi préparer les vôtres en effectuant des combinaisons de boutons qui deviennent, plus tard dans le jeu, très complexes. Le jeu offre donc une courbe de difficulté assez élevée qui montre encore une fois que les jeux de Nintendo, sous leur apparence bonbon, cachent souvent un système très réfléchi. Simple, original et drôle, on peut dire que Mario & Luigi Superstar Saga atteint tous les objectifs visés, d’autant plus que la durée de vie de celui-ci s’étend à plus d’une vingtaine d’heures pour la quête principale.





Liens

Metroid Zero Mission
Sword of Mana
Fire Emblem
Mario and Luigi Superstar Saga