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Maximo 2 et Dark Alliance 2

Jean-René Baron a fait l'essai du deuxième épisode des aventures de Maximo, qui affronte cette fois l'armée mécanisée de Zin, dans Maximo vs. Army of Zin, puis de Baldur's Gate Dark Alliance II, qui n'arrive malheureusement pas à la cheville de son prédécesseur.


Les plus vieux se souviendront sûrement de Ghosts and Goblins et Ghouls and Ghosts, de l’ère des consoles 8-Bits et 16-Bits. Cette série a toujours été légendaire pour son extrême difficulté. Après un passage réussi dans le monde du 3D avec Maximo : Ghosts To Glory, Capcom nous offre sa suite avec Maximo vs. The Army Of Zin. L’histoire débute plus de 500 ans avant Ghosts To Glory. Le seigneur Hawkmoor et son armée affrontent une terrifiante armée de robots animés par les âmes de leurs victimes. Dans un geste héroïque, le seigneur attire l’armée dans une voûte et s’enferme avec elle en faisant promettre à son peuple de ne jamais rouvrir la voûte. 500 ans et 8 mois plus tard, alors que Maximo est à la recherche de sa bien-aimée Sophia, la voûte est rouverte et l’armée de Zin déferle dans le monde en saccageant tout sur son passage. Évidemment, Maximo, en compagnie de son ami Grim (la grande faucheuse ou la Mort si vous préférez) tenteront d’annihiler l’armée de Zin, tout en cherchant l’amoureuse de Maximo. Ce titre s'inscrit dans la plus pure tradition des jeux de plates-formes en trois dimensions. Une vingtaine de tableaux sont offerts et les environnements sont bien diversifiés. L’objectif est simple, se rendre du point A jusqu’au point B. Plusieurs objectifs secondaires sont présents, comme sauver des villageois qui se font attaquer par des robots. Les citoyens se montrent la plupart du temps très généreux lorsque vous les sauvez : pièces d’or, armures, potions de guérisons ou clé pour ouvrir des coffres font parti des récompenses. De plus, beaucoup de trésors cachés sont présents dans chacun des tableaux. Avec vos pièces d’or, vous pourrez acquérir différentes attaques dévastatrices, des armures supplémentaires, des boucliers magiques, etc.

Lorsque vous êtes dans le pétrin, il est possible d’incarner pendant un très court laps de temps, votre ami, Grim. Il possède une attaque destructrice et est évidemment invincible : c’est la Mort après tout... Histoire de rehausser la difficulté d'un cran, il est impossible de sauvegarder dans un tableau, vous devez absolument le terminer. Plusieurs « checkpoints » sont présents pour vous éviter de recommencer au début lorsque Maximo meurt. Cela a un coût cependant, une « pièce de la Mort » est nécessaire pour continuer la partie lorsque vous mourez. Une fois vos pièces épuisées, la partie se termine. Veillez donc à les utiliser avec parcimonie. Par chance, il est possible de refaire les niveaux déjà conquis. Cela permet de refaire le plein de « pièces de la Mort », d’armures et de pièces d’or pour vous aider à continuer l’aventure. La maniabilité du personnage est exemplaire. Le jeu est superbe, la profondeur de champ est immense. Le style est un mélange entre manga et bande dessinée. Aucun problème de caméra, elle se déplace toujours de façon exemplaire pour vous permettre de bien voir l’action. Pour ce qui est de l’environnement sonore, c’est plutôt banal. Les bruitages sont plutôt réussis, mais rien d’exceptionnel. Le jeu n’offre même pas de support pour la technologie Dolby Pro Logic II, le standard minimum pour les jeux de consoles. Capcom a bien retenu la leçon en offrant un jeu moins difficile que les précédents. La difficulté reste assez relevée, mais loin d’être impossible. Malheureusement, seulement 6 petites heures sont nécessaires pour terminer le jeu. Le facteur de longévité du jeu est donc très faible. Malgré cela, il vaut définitivement la peine d’être essayé. Après tout, il est toujours hilarant de voir Maximo se battre en boxer. Ce titre est donc sans équivoque une excellente location sur la PlayStation 2, l’achat n’est toutefois pas à considérer.


Vers la fin de l’année 2001, la célèbre franchise de Baldur’s Gate faisait son arrivée sur le marché des consoles avec le titre Baldur’s Gate : Dark Alliance. D’abord sur Playstation 2, puis sur Xbox et Gamecube plus tard. Au grand étonnement de plusieurs, il ne s’agissait pas d’un jeu de rôle mais bel et bien d’un pur et dur « hack n’ slash ». Le premier volet a été développé par Snowblind Studios pour le compte d'Interplay. Ce dernier a confié la réalisation du second à Black Isle Studios cette fois. L’histoire se répète, un nouveau vilain décide de rebâtir la tour d’Onyx pour ainsi prendre le contrôle de la ville de Baldur, et immanquablement, pour dominer le monde. N’acceptant évidemment pas cela, notre héros décidera donc de se mêler de la partie et sauver la ville. Cinq personnages entièrement nouveaux s’offrent à vous : un barbare, un clerc, un moine, un nécromancien ainsi qu’un voleur. Sans oublier aussi deux personnages secrets. Petit indice : les fans des romans de R.A Salvatore seront ravis de découvrir ces personnages secrets. Plusieurs nouveautés s’offrent à vous. Vous pouvez maintenant donner des pouvoirs magiques à vos armes et armures à l’aide de runes et de pierres précieuses, à l’image de ce qui se faisait déjà dans Diablo II. Plus vous utilisez de pierres et plus les pouvoirs magiques seront puissants. Le coût de construction sera aussi de plus en plus onéreux. Selon les compétences de votre personnage, vous pouvez également utiliser deux armes à la fois en choisissant celle qui attaquera en premier. Trois niveaux de difficulté sont disponibles au départ (facile-moyen-difficile). Le niveau extrême, qui porte vraiment bien son nom, sera disponible une fois le jeu terminé dans un des 3 premiers modes.

L’interface a été revue est vraiment très intuitive. Vous pouvez avoir jusqu’à trois ensembles d’armes qu’il est possible de changer à l’aide de la croix sur la manette. Vous pouvez ainsi avoir un assortiment pour attaquer à distance, un autre avec une arme et un bouclier et un dernier avec deux armes pour le combat en mêlée. L’utilisation de la magie a aussi été améliorée. Un nouveau menu pour les sorts est disponible et permet d’avoir jusqu’à quatre sorts accessibles en tout temps. L’environnement visuel est identique en tout point au premier titre. Les textures sont soignées, les effets de lumières (tout particulièrement lorsqu’on utilise de la magie) sont très bien réussis. Là où ça se gâte un peu, c’est dans l’originalité du jeu. La ressemblance avec le précédent titre est trop prononcée. Même des monstres du précédent titre se retrouvent dans le jeu. Pour une expansion ça va, mais pour un tout nouveau jeu c’est inacceptable. De plus, les environnements sont vastes inutilement, on se retrouve souvent à devoir retourner sur nos pas puisque les culs-de-sac sont nombreux. Cela devient frustrant à la longue et on a l’impression de perdre son temps. Un mode coopératif à deux joueurs seulement est disponible et c’est vraiment à ce moment que le jeu prend toute sa saveur. Il aurait été plaisant de pouvoir en profiter jusqu’à quatre joueurs cependant. Aucun mode en ligne n’est offert sur les versions PlayStation 2 ou Xbox, ce qui est aussi malheureux. La durée de vie est identique à celle de son grand frère, c'est-à-dire qu’une dizaine d’heures vous seront nécessaires pour terminer le jeu. Bien que Baldur’s Gate : Dark Alliance II ne soit pas mauvais en soi, son manque d’innovation vis-à-vis son prédécesseur en décevra plus d’un. D’ailleurs, pour ceux qui ne connaissent pas la série, le premier titre est plus approprié et est maintenant disponible en Greatest Hits, donc à un coût moindre.





Liens

Maximo vs. Army of Zin
Baldur's Gate Dark Alliance II