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I-Ninja et Metal Arms

Raynald Doré nous fait découvrir deux jeux sortis de nulle part qui l'ont séduit. I-Ninja met en vedette un petit ninja doté d'une forte personnalité, alors que Metal Arms: Glitch in the System vous propose d'incarner un petit robot de la résistance dont l'arsenal est tout sauf inoffensif.


Imaginez-vous un petit ninja minuscule, avec une tête aussi grosse que le reste de son corps. Imaginez-le impulsif, impoli, colérique et bagarreur. Confiez-lui un katana, des shurikens, des fléchettes explosives et lâchez-le dans un monde bourré d’ennemis. Ajoutez aussi tous les accessoires habituels d’un jeu de plates formes et vous aurez une bonne idée du produit. Ce jeu nous raconte, vraiment, une folle histoire. Dans la première cinématique; nous voyons Ninja, notre héros, libérer son vieux maître Sensei. Après avoir éliminé les 4 gardes et terrassé un gros lézard vert, notre petit Ninja ramasse une "pierre de rage"; il est aussitôt pris d’une intense frénésie meurtrière qui le pousse à attaquer tout ce qui bouge. Sa première victime est le vieux Sensei, qui se retrouve décapité. Ce n’est cependant pas très grave; car le défunt maître, sous l‘apparence d‘un fantôme, peut continuer de donner des leçons à son élève. La mission qu’il confie à notre héros sera donc de s’approprier toutes les pierres de rage et de confronter le nauséabond O-Dor et ses cohortes de Ranxs puants. Notre Ninja commence son aventure, sur une plage, aux pieds d’un gigantesque robot. Il s’agit du premier environnement central; à partir de là, nous avons accès à 4 ou 5 missions qui nous permettront d’ouvrir un chemin jusqu’à un second environnement et ainsi de suite jusqu’à la fin du jeu. Pour les perfectionnistes, il est toujours possible de revenir sur ses pas et de refaire nos anciennes missions. Je vous avoue que mes premières impressions de ce jeu furent assez négatives. Certains environnements m’ont semblé franchement laids, les couleurs étant mal assorties, les textures très ordinaires et l’agencement des niveaux pas tellement créatif. Les éléments sont disposés les uns à la suite des autres, sans jamais vraiment essayer de créer un monde cohérent.

Malgré tous ces défauts, je me suis quand même laissé séduire par I-Ninja. Le dynamisme du personnage principal y est pour beaucoup, ce petit paquet de nerfs hyperactif est très maniable et plaisant à contrôler. Le mode de combat se maîtrise facilement, mais le mode de déplacement acrobatique m’a paru un peu plus capricieux… Il nous permet de courir sur les murs, de nous balancer, de glisser sur des rails, de sauter, de planer et même de faire rouler des objets avec notre corps. Par exemple, dans un niveau il faut sauter sur un baril de poudre et le faire rouler, avec nos pieds, pour faire exploser un cadenas; ou encore il faut s’accrocher à un œil de robot géant et le faire rouler jusqu’à son propriétaire. Cela ma pris un certain temps pour être confortable avec tous ces mouvements. Il m’est arrivé souvent de faire des pirouettes involontaires, de décrocher d’un mur au mauvais moment; mais toutes ces maladresses semblaient convenir à l’impatience et à l’impétuosité du héros. Après chaque mission, le maître Sensei nous donne une note; un total est aussi fait du nombre d’ennemis battus et des pièces de monnaie ramassées. Ces résultats nous permettent d’acquérir des résurrections, ainsi que des ceintures colorées pour ouvrir les portes des missions les plus difficiles. Nos armes sont aussi améliorées automatiquement à partir de ces mêmes résultats. Une autre chose que j’ai bien apprécié sont les minis jeux qui servent à pimenter les missions standard. Par exemple, le premier mini jeu est un simple combat de boxe entre 2 robots géants, il est suivit de près par un autre ou il faut empêcher un débarquement avec un canon. Ces petits jeux sont très efficaces et ils offrent, à eux seuls, de sérieux défis. Il y a énormément de bons jeux de plate formes disponibles aujourd’hui; si vous les avez déjà tous et que les pouces vous démangent; I-Ninja vous donnera, dans le pire des cas, un agréable répit d’une dizaine d’heures.


J’adore ce jeu! Je ne peux plus me retenir, il fallait que je vous en parle! Le concept fondamental de Metal Arms se résume en 2 mots : ROBOTS & FLINGUES. L’action a lieu sur Iron Star, une planète artificielle conçue par la civilisation légendaire des Morbots. Depuis des millénaires, les Morbots se cachent dans les profondeurs de la planète; ils ont été remplacés, à la surface, par une société paisible de droïdes industriels. À la suite d’une expérience qui tourne mal; ces droïdes activent, accidentellement, un robot qui se fera rapidement connaître sous le nom de Général Corrosif. Ce nouveau dictateur cybernétique commence par s’emparer de quelques usines; et il se lance, à la conquête d’Iron Star, avec ses armées de Mils (robots militaires). Au cœur de cette histoire, nous incarnons Glitch; un petit robot, d’origine mystérieuse, qui se trouve impliqué dans un groupe de résistance. Au court du premier niveau, la mine où nous avons été recueilli est attaquée par les soldats du dictateur. Glitch doit alors bloquer l’accès des puits avec un simple fusil à rayon et l’aide de 2 autres droïdes. Il y a plus de 40 niveaux à traverser pour réussir cette aventure de tir à la troisième personne. Chacun des environnements nous offre une belle apparence et un défi stimulant. Les ennemis sont nombreux et très bien animés. Ce titre m’a beaucoup surpris par son humeur joyeuse; tout le monde semble s’amuser dans ce jeu. Lorsqu’on les attaque, les soldats robots se sauvent en riant; et si l’on fait sauter leur torse, leurs jambes continuent de courir dans tous les coins. A ce propos, les graphiques du jeu sont d'excellente facture de même que les animations.

Notre personnage se maîtrise avec simplicité; le contrôleur droit pour se déplacer, le gauche pour regarder; plus un bouton d’action contextuelle et un second pour sauter. Les autres boutons servent à l’utilisation et à la sélection de nos armes. En tout, Glitch peut disposer de 17 armes dont les performances peuvent être rehaussées par des mises à jour. Un autre avantage de Glitch est sa parfaite "ambidextérité"; son bras gauche sert à lancer les grenades et le droit à flinguer. Les deux types d’attaques peuvent s’utiliser simultanément, ce qui sème le chaos dans les rangs adverses. Méfiez-vous quand même, certains ennemis sont coriaces et ils attaquent en groupe. Malgré toute notre puissance de feu; la meilleure stratégie, dans bien des cas, s’avère être un mélange bien dosé entre des attaques suicidaires et des retraites prudentes. Metal Arms nous donne une excellente expérience de jeu; nous avons toujours beaucoup de plaisir à refaire les missions: soit parce que notre pauvre Glitch a succombé sous le nombre, ou encore pour trouver des bonis secrets. L’intérêt du joueur est habilement maintenu tout au long de l’histoire; il faut trouver notre chemin et celui-ci est bien pourvu d’obstacles et de surprises. La variété est présente dans les visuels, dans la musique et les sons; il y a aussi une bonne alternance entre les mécaniques de jeu; car Glitch peut parfois prendre possession de robots ennemis et les téléguider selon ses besoins, certains niveaux nous permettent aussi de conduire des véhicules de combat. Avec seulement son mode principal, Metal Arms nous garantie au-delà de 20 heures de jeu; mais Metal Arms c’est aussi un des meilleurs modes multi joueurs disponibles sur console. Deux à quatre joueurs peuvent s’affronter sur écran divisé. Une belle surprise à ce procurer pour Noël!




Liens

I-Ninja
Metal Arms - Glitch In The System