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4 jeux d'action pour consoles

Raynald Doré a fait l'essai de quatre jeux offerts sur Xbox où l'action domine, à savoir Rogue Ops, Kill.Switch, Gladiator Sword of Vengeance et Hunter the Reckoning: Redeemer. Veuillez noter que certains d'entre eux sont disponibles sur d'autres consoles.


Rogue Ops est l'histoire de la très plantureuse Nikki Connors, une jeune militaire qui voit sa fille et son mari devenir les victimes d'un attentat terroriste. En apprenant que la bombe qui a dévasté sa famille est l'oeuvre du groupe Omega 19, Nikki décide de les combattre en joignant l'équipe d'interventions furtives Phénix. Nous faisons connaissance avec notre héroïne alors que celle-ci complète son entraînement. Ce premier niveau respecte les règles du genre, il nous familiarise rapidement avec les principaux contrôles et gadgets. Les joueurs qui ont déjà fait l'expérience de Syphon Filter, Splinter Cell, Rainbow Six ou Metal Gear Solid, seront en terrain familier. L'interface de Rogue Ops se compose d'une carte affichant les positions des ennemis ainsi que les caméras se trouvant dans notre environnement immédiat; nous avons aussi 2 inventaires, un pour les armes et un pour les accessoires. En tout, nous avons une dizaine d'armes à feu dans notre arsenal; de plus, il y a des mines magnétiques, quelques grenades d'interférences ou explosives et, pour ceux qui ont des goûts plus traditionnels, il y a même des shurikens ninja. Nikki dispose également de quelques gadgets très utiles, dont un grappin d'escalade, des lunettes de vision nocturne, un scanneur de rétine et une caméra volante téléguidée. Tous ces accessoires sont bien amusants, mais ils fonctionnent à l'électricité; il est par conséquent vital de trouver des batteries, afin d'éviter les pannes. Pour nous aider à gérer le reste de notre équipement, les concepteurs ont pensé d'utiliser le Xbox Communicator de Microsoft. Si vous possédez ce joujou, il est possible de sélectionner vos armes à partir de commandes vocales; Je ne suis pas certain que ce soit utile, car les changements se font très bien avec la manette. Nous en venons maintenant aux ennemis, qui font un bon boulot de cibles consentantes; leur intelligence m'a semblé assez déficiente, c'est à peine s'ils bougent et la majorité peut être éliminée d'une balle. Lorsque l'on s'approche d'un ennemi, sans se faire détecter; nous pouvons le fouiller et lui voler des items; nous pouvons aussi l'assommer, mais pour y arriver, il faut répéter une séquence de mouvements aléatoires avec notre manette. Une fois l'ennemi K-O, Nikki peut le transporter pour le dissimuler, ou pour utiliser son corps selon ses désirs. Finalement, ce jeu est assez bien fait, mais il ne se distingue pas d'aucune façon; chacun de ses composants a déjà été vu ailleurs et ils n'ont pas été vraiment améliorés. Les inconditionnels d'espionnage trouveront leur plaisir, mais si vous êtes affamé de quelque chose de consistant et d'innovateur; les 8 petites missions, de Rogue Ops, vous offriront une bien maigre pitance. Disponible sur: XBox, PS2 et Gamecube.


Il ne s'agit pas ici d'un nouveau film de Tarantino; mais bien d'un jeu de tir, à la troisième personne, qui nous vient de la talentueuse équipe de Namco. Kill Switch nous propose d'incarner un supersoldat anonyme, au travers 15 scénarios mouvementés se déroulant partout dans le monde. En réalité, en progressant dans l'intrigue, nous réalisons que nous jouons le rôle de l'opérateur du soldat; nous le manipulons à distance avec l'aide d'une interface neurale. Après quelques missions, il devient évident que nos buts sont loin d'être humanitaires; nous sommes l'un des vilains de cette histoire, nous utilisons des soldats marionnettes afin d'envenimer des conflits et maintenir une instabilité mondiale. Quelle est cette organisation malveillante? Est-ce que le supersoldat retrouvera son identité? Pour le savoir, il faudra compléter notre sale besogne. Armé jusqu'aux dents, avec une dizaine de mitraillettes, fusils, carabines d'assauts et de 4 types de grenades, nous sommes prêt à faire face à la musique. Les missions sont excitantes, car nous devons atteindre nos objectifs alors que les balles nous sifflent aux oreilles. Il faut constamment se mettre à l'abri. Kill Switch propose d'ailleurs un excellent mode de tir embusqué. Lorsque notre soldat est caché, il peut viser les ennemis avec soin et ne s'exposer que lorsqu'il fait feu; il est également possible de tirer à l'aveuglette, mais avec de moins bons résultats. L'intelligence des ennemis est assez bonne, ils avancent prudemment en utilisant l'environnement pour se dissimuler et ils semblent vraiment travailler en équipe pour nous débusquer. Il arrive qu'un ennemi craque sous la pression et fasse quelque chose de stupide, comme se lancer directement devant nos balles; mais la plupart du temps leurs comportements sont adéquats. J'ai trouvé les contrôles de notre supersoldat très efficaces; la caméra était nerveuse, au début, mais elle s'est stabilisée une fois que je me suis habitué au risque de me faire canarder à toutes les 5 secondes. Sans être spectaculaires, les environnements du jeu sont réalistes; les restaurations de santé ne jonchent pas le sol, mais s'intègrent aux décors. Pour les munitions, elles se trouvent dans les armes de nos victimes. Lorsqu'un jeu est plaisant, on a toujours tendance à le trouver trop court; ici, nous parlons de moins de 10 heures. Il est quand même dommage que Kill Switch ne comporte pas de bonis substantiels pour prolonger sa rejouabilité. Le jeu est assez bon pour être joué plus d'une fois, mais des missions cachées, un mode multi joueurs, ou un mode Survival à la Tekken auraient été appréciés. Quoi qu'il en soit, c'est un excellent produit qui mérite une suite. Disponible sur Xbox et PS2.


Le monde des gladiateurs et la mythologie romaine se mélangent, avec succès, dans ce jeu d'action musclé. Le festin décadent est agrémenté d'une généreuse portion de combats brutaux à armes blanches et d'une petite pincée d'exploration; le tout servi avec une tranche de vengeance et des galons d'hémoglobine. Peu après la mort de l'empereur Trajan, le despote Arruntius instaure un règne de folie sur Rome. La ville est transformée en une gigantesque arène ou Invictus Thrax, le gladiateur favori de Trajan, doit se battre pour survivre. C'est ici que l'histoire commence pour nous, mais malheureusement Invictus meurt avant d'avoir triomphé. Notre héros se retrouve donc au royaume des morts où il est accueilli par, Romulus et Rémus, les jumeaux fondateurs de Rome. Les 2 célèbres fils de Jupiter recrutent Invictus afin de combattre Arruntius et les forces démoniaques auxquelles il s'est associé. L'interface et les contrôles de Gladiator se maîtrisent très facilement; nous avons 3 boutons d'attaques, les 2 premiers permettent de faire des combinaisons de coups et le troisième active notre attaque mythique. Lorsque Invictus est attaqué, il se met automatiquement en position de combat et il fait face à l'ennemi le plus proche. Il y a un contrôle qui nous permet d'alterner entre un adversaire principal et un adversaire secondaire; il est également possible d'éviter certains coups en plongeant derrière notre ennemi, ou encore, de rompre le combat et se sauver. Le seul contrôle qui ne soit pas axé sur le combat, est le bouton d'action; celui-ci sert lorsqu'une icône particulière apparaît, il peut s'agir de grimper, sauter, couper un câble, débarrer une porte, etc. Invictus commence son aventure avec des "gants-sabre", mais lorsqu'il meurt dans l'arène, il perd son arme fétiche et en attendant de la récupérer, il devra utiliser une épée spartiate ou une hache de guerre. En plus de ces 3 armes terrestres, notre héros devra acquérir 3 pouvoirs mythiques. Ces pouvoirs sont rechargés par le nombre d'ennemis battus. Tout au long du jeu il est aussi possible d'augmenter les attributs de notre personnage en relevant des défis; ces défis se tiennent dans des arènes et consistent assez souvent à éliminer un certain nombre d'adversaires, avec une technique particulière et un temps limite. Le mode de combat est très souple, rapide et efficace; on se trouve souvent surpris par la quantité de dégâts que l'on fait à l'ennemi; ce n'est qu'en mode d'exploration que l'on ressent une certaine lourdeur dans les déplacements du personnage, ceci à cause de la gestion maladroite de la caméra. Pour ce qui est des décors, ils sont beaux et jamais ennuyants; une chance pour nous, car il faut souvent revenir sur nos pas pour débarrer des coffres avec des pouvoirs que nous acquerrons plus tard dans le jeu. J'ai beaucoup apprécié Gladiator Sword of Vengeance; un défoulement total avec une exécution presque parfaite. Disponible sur: XBox, PS2, Gamecube et PC.


Ceci est le troisième titre de cette série qui a débuté en 2002 sur la XBox. Un épisode, intitulé Wayward, est paru cet été sur la PS2 et maintenant Redeemer marque le retour de l'univers Hunter sur la robuste console de Microsoft. Il faut dire que la XBox travaille très bien avec ce jeu. Même si la quantité de monstres qui peuvent nous attaquer simultanément est très impressionnante et même si les modèles de tous les personnages sont plus détaillés, je n'ai perçu aucun ralentissement. Encore une fois, l'histoire a lieu dans la ville d'Ashcroft qui est de nouveau envahie par les hordes maléfiques; il faut réunir les Hunters et régler ce problème définitivement. Comme dans les 2 titres précédents l'action est vraiment en vedette, on fonce et on frappe... Lorsque l'on commence une partie, nous pouvons toujours choisir parmi nos 4 Hunters favoris... Il y Spencer, Esteban, Samantha et Cassandra; un cinquième Hunter sera éventuellement débarré lors de notre progression, ainsi que 2 Hunters secrets. Chaque Hunter possède des caractéristiques différentes et dispose de trois catégories d’attaques, il y a les attaques avec armes de corps à corps, avec armes à longue portée et avec armes magiques. Certains Hunters sont rapides ou plus résistants, d'autres sont habiles avec leurs lames et il y en a qui excellent plus en magie ou au pistolet. Il est important de tenir compte de toutes ces différences lorsque l'on décide de faire une partie en mode multi joueurs. Quoi qu'il en soit, pendant la partie, les habiletés de tous les personnages peuvent être améliorées. Si vous utilisez toujours votre arme préférée, le personnage développera automatiquement ses compétences avec; il peut atteindre jusqu'à 99 niveaux d'expériences dans chaque catégorie. Le mode multi joueurs est vraiment la caractéristique vedette de ce produit; 4 joueurs peuvent coopérer dans le même combat et tous sont affichés sur le même écran. Malheureusement, les joueurs ne peuvent pas s'éloigner trop les uns des autres, car l'écran atteint rapidement son recul maximal; si les joueurs cherchent à trop s'éloigner, ils sont rapidement bloqués. Pour des joueurs qui se connaissent bien et qui sont familiers avec les environnements du jeu, ce petit problème de proximité imposée se gère assez facilement. Si l'incontrôlable caméra de Redeemer convient au mode multi joueurs elle est assez énervante lorsque l'on joue seul; ceux qui aiment explorer chaque recoin d'un niveau sont aussi bien de s'armer de patience. Si vous cherchez une expérience multi joueurs intense pour Noël, Redeemer répondra à vos souhaits; Mais préparez-vous à avoir mal aux doigts et des crampes aux poignets.





Liens

Rogue Ops
Kill.Switch
Gladiator Sword of Vengeance
Hunter: The Reckoning Redeemer