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Jeux basés sur des licences à succès

Jean-René Baron, un nouveau chroniqueur, a évalué deux jeux vidéo d'Electronic Arts faisant usage de licences prestigieuses, celles du Seigneur de Anneaux et de Harry Potter. The Lord of the Rings: Return of the King et Harry Potter: Quidditch World Cup méritent-ils votre intérêt?


Electronic Arts nous ayant présenté l'an dernier un jeu très divertissant basé en grande partie sur le second second titre de la célèbre trilogie du Seigneur des Anneaux, les attentes étaient donc très hautes pour ce dernier volet, The Return of the King. On pouvait donc s’attendre à ce que EA ait corrigé les lacunes du précédent titre pour nous offrir un jeu encore meilleur. Force est d’admettre que les attentes sont comblées, l’éditeur nous offrant jeu de très bonne qualité. Nous avons ainsi droit (enfin) à un mode de jeu en coopératif ainsi qu’à un mode de jeu en-ligne exclusif à la Playstation 2 supportant le casque d’écoute USB. En plus, de nouveaux personnages jouables viennent se greffer au jeu. Vous pourrez donc incarner les principaux personnages dont Gandalf, Aragorn, Legolas, Gimli, Frodo et Sam ainsi que d’autres protagonistes secrets qui vous seront accessibles plus tard durant le jeu. Il est plaisant d’alterner ainsi de personnage en personnage au fil des tableaux. Le jeu débute en nous présentant des scènes de la grande bataille du gouffre de Helm tirées du second film de la trilogie. On est aussitôt plongé dans l’action en incarnant Gandalf lors de son arrivée avec des renforts pour terminer le combat. Ce premier tableau sert de tutoriel pour nous apprendre les mouvements de base. Nous avons droit avec les premiers tableaux à des scènes des 2 premiers films de la trilogie question de nous remémorer un peu l’histoire pour ceux qui l’auraient oubliée. Pour chacun des tableaux, vous avec le choix entre plusieurs personnages pour accomplir votre tâche. Certains ne seront accessibles que plus tard dans le jeu. Vous pourrez donc recommencer les tableaux plusieurs fois avec des personnages différents pour ainsi augmenter le niveau d’expérience de celui-ci. Une fois un tableau terminé, une cote vous est attribuée pour chacun des ennemis dont vous avez enlevé la vie en prenant compte de la façon dont vous avez accompli cet acte. Une meilleure cote vous est attribuée si vous tuez un ennemi en utilisant des combos ou en ayant bloqué ses attaques vous donnant ainsi plus de points d’expérience. Ses points servent à acquérir de nouvelles attaques, des armes plus puissantes et aussi à améliorer vos capacités physiques comme le nombre de points de vie par exemple.

Alors que je m’attendais à un jeu typique des "hack and slash", c’est à dire où vous n’avez qu’à foncer dans le tas en attaquant sans arrêt. J’ai été agréablement surpris de voir qu’il fallait quand même utiliser un minimum de stratégie. Il faut obligatoirement jouer de façon défensive pour étudier nos adversaires et ensuite attaquer quand c’est le temps. De plus, ce jeu nous offre un défi assez relevé sans être impossible toutefois. Il n’est pas rare de devoir recommencer un segment d’un tableau car on a sous-estimé la puissance de nos adversaires. Heureusement, si jamais vous trouvez un passage impossible, il est possible de régler le niveau de difficulté entre facile, intermédiaire et difficile. On doit aussi parfois interagir avec l’environnement. Par exemple, faire tomber des pierres sur nos ennemis ou utiliser des torches pour brûler les toiles d’araignées, ce qui rehausse l’intérêt durant notre progression. Il est un peu dommage qu'on ne puisse pas faire une rotation de l’écran pour mieux centrer notre personnage sur l’action, car on perd parfois de vue notre héros quand on est en plein combat. Cela reste un défaut mineur. Ce jeu nous offre cependant une durée de vie assez limitée, le jeu prenant une douzaine d’heures à terminer. On peut toutefois rallonger cette durée en faisant évoluer nos personnages dans les différents tableaux. Sans être renversant, le jeu est de bonne facture au niveau des graphiques nous offrant de beaux effets de lumière et des textures assez soignées. L’ambiance sonore est fantastique, la musique du jeu étant tirée de la trame sonore du Seigneur des Anneaux, sans oublier que les voix des personnages du jeu sont les voix des acteurs du film. On comprend vite pourquoi le jeu est certifié THX. The Return Of The Rings s’avère donc être un excellent jeu et je suis persuadé que tous les fans du Seigneur des Anneaux ne manqueront pas d’y jouer, puisqu'il est disponible sur toutes les plateformes Après tout, qui n’a jamais rêvé d’incarner Gandalf ou tout autre aventurier de la confrérie de l’anneau?


Il est étonnant de constater qu’il ait fallu attendre plus de deux ans après la sortie du premier film de Harry Potter pour enfin pouvoir jouer une partie de Quidditch en jeu vidéo. C’est maintenant chose faite, Electronic Arts, qui détient la licence de Harry Potter, nous présente la Quidditch World Cup. Même si les films illustraient les grandes lignes du jeu, le défi était de taille pour les concepteurs puisqu’il ne faut pas oublier que ce sport extrême n’existait au départ que dans l’esprit de J.K. Rowling. Les règles de jeu sont assez simples. Une partie confronte 2 équipes composées de sept joueurs : 3 poursuiveurs, 2 batteurs, 1 gardien et 1 attrapeur (la position que joue Harry Potter). Les joueurs se déplacent grâce à leur balai volant dans un grand stade de forme ovale qui constitue l’aire de jeu. Pour marquer un point, il suffit pour un poursuiveur de lancer une balle appelée Souafle à travers un des trois anneaux symbolisant les buts. Chaque but donne 10 points à l’équipe. Pour empêcher les poursuiveurs de compter, les batteurs ont pour mission d’envoyer des balles appelées Cognards sur le possesseur du Souafle. Le gardien a quant à lui la tâche d’intercepter les lancers du Souafle avant que celui-ci traverse l’anneau. Finalement, l’attrapeur lui, n’est là que pour attraper le Vif d’Or une balle ultra-rapide qui donne 150 points à l’équipe de l’attrapeur qui parvient à le saisir. La partie se termine une fois le Vif d’Or attrapé. En débutant le jeu, on doit obligatoirement participer au tournoi de Poudlard qui sert avant tout de tutoriel. Vous pouvez choisir entre les 4 maisons de Poudlard soit : Griffondors , Serpentard, Poutsouffle et Serdaigle. Vous devez participer à des entraînements qui vous initieront aux diverses possibilités que vous pouvez accomplir durant une partie. Vous apprendrez ainsi à Poudlard à faire des tacles, des combos et même à utiliser les cogneurs et les mouvements spéciaux. Une fois le tournoi de Poudlard gagné, vous aurez accès à la coupe du monde. Vous pourrez alors choisir des équipes comme les États-Unis, l’Angleterre le Japon, etc.

Les parties de Quidditch se suivent et se ressemblent toutefois énormément, une partie se résume à tenter de faire le maximum de combos avant de marquer un but pour ainsi faire augmenter notre jauge de turbo, celle-ci servant à capturer le Vif d’Or. Bref, les poursuiveurs font tout le boulot jusqu’à ce que le Vif D’Or fasse son apparition. C’est seulement à ce moment que l’attrapeur entre en scène. La capture du Vif d’Or est d’une facilité déconcertante, il s’attrape en moins de 30 secondes la majeure partie du temps. C’est là le problème majeur du jeu, sa capture est beaucoup trop facile et offre très peu de défi. Il n’est pas rare d’avoir une avance supérieure à 150 points avant l’arrivée du Vif D’Or, nous assurant ainsi de la victoire que l’on capture la balle ou non. Bien que la difficulté augmente une fois que l’on est qualifié pour la Coupe Du Monde, le jeu demeure néanmoins assez facile. Tout au long du jeu, on peut aussi débloquer des cartes de Quidditch. Pour acquérir une carte, il suffit de réussir l’objectif propre à celle-ci. Par exemple, faire 15 buts dans un match avec l’équipe de France. En gagnant ces cartes, nous parvenons à débloquer de nouveaux mouvements d’équipes. Le contrôle des joueurs est très fluide, il se fait à l’aide du bâton analogique de la manette. Les tacles, les techniques, les mouvements spéciaux et les combos sont très faciles à exécuter, la plupart du temps un seul bouton est nécessaire pour les exécuter. Petite note négative concernant l’ambiance: les commentaires des annonceurs sont très répétitifs et pas toujours cohérents avec l’action du jeu. De plus, l’ambiance survoltée d’un match de Quiddich que l’on pouvait ressentir en visionnant les films n’y est pas. Les stades quant à eux sont très jolis, reprenant les caractéristiques du pays des équipes. Electronic Arts nous offre donc ici un titre moyen s’adressant surtout à un jeune auditoire dont on se lasse assez vite, je vous suggère fortement de louer au lieu de l’acheter les jeux fermés.





Liens

The Lord of the Rings: The Return of the King
Harry Potter: Quidditch World Cup