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Brian Stevens, Fly!

Bien qu'il soit clair que Flight Simulator s'est rapidement imposé comme étant le meilleur simulateur du genre, certains développeurs osent s'attaquer à l'hégémonie de Microsoft. Terminal Reality est un de ceux-là. Nous avons rencontré Brian Stevens, le directeur artistique de Fly!, dans le cadre du Electronic Entertainment Expo, qui s'est déroulé à Los Angeles du 12 au 15 mai 1999.

MZ:Présentez-nous votre premier simulateur de vol civil.

BS: Fly! est un simulateur de vol sur lequel nous travaillons depuis l'année dernière. Nous croyons qu'il s'agit du simulateur de vol le plus réaliste à ce jour, il procure une expérience globale que des apprentis ou des pilotes savent apprécier car pour chaque avion, les boutons et interrupteurs du tableau de bord se retrouvent précisément à leur place.

MZ: En ce qui concerne la résolution graphique supportée par l'engin 3D du simulateur, Fly! est paré pour le présent puisqu'il offre des modes de résolution allant du simple 640*480 en 16 bits à un superbe 1024*768 en 32 bits. Quelles sont ses forces?

BS: Nous prétendons offrir les nuages les plus réalistes aujourd'hui. Les nuages sont de type volumétrique et, suivant leur densité, on percevra le paysage par des trouées occasionnelles. Les effets de lumière sont vraiment saisissants de réalisme lorsque l'on traverse des masses nuageuses. En effet, les éclairages s'ajustent en fonction de la densité de la couche de nuages que l'on traverse, et ce, en temps réel.

MZ: Comment se compare Fly! par rapport à Flight Simulator au niveau de la représentation du globe?

BS: Les cinq plus grandes agglomérations des États-Unis sont reproduites, à savoir : New York, Chicago San Francisco, Los Angeles, et Dallas. Elles sont supportées par des images satellitaires de 25 mètres carrés. A l'intérieur de ces zones se trouvent cinq aéroports supportés par des images satellitaires de 5 mètres carrés, ce qui facilite le repérage en préparation d'un atterrissage. En dehors des cinq grandes agglomérations, les paysages du globe sont reproduits à l'aide de mosaïques basées sur des d'images satellitaires de 5 mètres carrés. Toute la planète est modélisée et vous pourrez décoller de plus de 9500 aéroports et aérodromes.

MZ: Pour se repérer, rien de tel qu'une bonne aide à la navigation. Fly! en comprend donc cinq différentes, tout d'abord, les communications avec le contrôle aérien de la région ou d'un aéroport, les traditionnels outils de radionavigation, le GPS, les cartes et le curseur. D'ailleurs, quels sont les avions proposés?

BS: Fly! permet de piloter des avions de différente taille et manoeuvrabilité. Par exemple, le Cessna 172R Skyhawk est le plus petit et le plus simple à piloter, c'est un monomoteur à quatre cylindres. Ensuite on retrouve le Piper Malibu Mirage, un monomoteur turbo et le Piper Navajo Chieftain, un bimoteur (CUT). Enfin on retrouve le Beechcraft King Air B200, un bimoteur turbo et le Hawker 800XP, un jet exécutif.

MZ: Les procédures de démarrage de chaque avion sont particulièrement réalistes. Le pilote doit s'acquitter d'une liste de tâches très précises pour chacun des appareils. Par exemple, pour la procédure de démarrage du monomoteur Piper Malibu Mirage, il faudra effectuer une vingtaine de manipulations de levier ou d'interrupteurs. Cela n'inclut d'ailleurs pas les calibrages barométriques, et d'autres instruments tels que le GPS. Pourquoi tant de complexité?

BS: Nous croyons que ce qui intéresse les pilotes, c'est le réalisme d'un simulateur Nous offrons des cockpits entièrement modélisés en 3D et jusqu'à seize vues différentes. Ainsi, il est réellement possible d'activer un interrupteur ou un bouton qui se retrouve derrière soi. Ils sont donc pleinement fonctionnels. Cela ajoute au réalisme du simulateur. Nous sommes les seuls à offrir pour l'instant ce type de fonctionnalité.

MZ: S'il est clair que Fly! est graphiquement très beau, il en devient forcément nettement plus gourmand en ressources…peut-être trop pour la majorité d'entre-nous. De plus, son niveau de réalisme étant extrême, il intéressera surtout les apprentis ou les pilotes professionnels. Merci beaucoup Brian!

BS: Aurevoir!