Accessoires de simulateurs de vol

Microsoft offre pour le temps des fêtes son arme la plus redoutable contre les forces ennemies sillonnant le ciel, la terre ou l’espace, à savoir le Sidewinder Force Feedback 2 est arrivé et les combats seront redoutables, surtout contre la compétition. Dernier cri en matière de retour de force chez Microsoft, la série Sidewinder surprendra toujours par un rendement honnête à un prix normalement abordable, compte tenu de sa diffusion internationale. De construction solide, avec un appui pour la main qui est excellent, une disposition des boutons correcte, un poids qui ferait rougir la compétition, cet engin est un produit sur lequel vous pouvez utiliser sans avoir peur de le détruire d’ici un an. Fonctionnant sur PC, il requiert DirectX 7 ou plus récent et une prise USB libre. La mode étant aux manettes multidisciplinaires, la Sidewinder Force Feedback 2 peut aussi bien contrôler un BattleMech, un avion de chasse moderne ou un vieux zinc, vous entraîner sur les routes ou vous mettre aux commandes des vaisseaux spatiaux les plus diversifiés. Le manche se déplace sur l’axe des X, Y et des Z pour simuler un palonnier, le tout configurable en quatre intensités de retour de force. Les axes sont également étalonnable en vitesse de réponse, ce qui veut dire que l’on peut dire à la manette de vol de réagir avec une impulsion très rapide au moindre mouvement ou bien de demander à l’utilisateur des efforts plus longs pour donner une pleine déflection des commandes. C’est normalement une fonction que l’on retrouvera seulement sur les manettes de vol plus complexes. Un gros plus, à mon avis. 8 boutons sont également programmables de diverses façons, dont 4 sur le manche, ce qui est parfait pour les simulateurs-jeu plus simples, comme si cette manette avait été forgée pour Combat Flight Simulator… Coïncidence ? Une commande des gaz est également sur la base, avec les 4 autres boutons restants.

L’installation des logiciels reliés fut sans problème, tant que l’on lit bien les instructions papier qui nous indiquent de ne pas brancher la manette avant d’avoir installé le CD. C’est la méthode préconisée pour presque tous les types de périphériques USB, donc soyez patient… La programmation des multiples boutons se fait par l’entremise d’un logiciel fourni par Microsoft et c’est avec lui que les 8 boutons seront programmés, et cela, dans un environnement visuel très convivial. Aucuns problèmes à configurer le tout. Même le chapeau pour les vues peut être reprogrammé et ainsi émuler d’autres fonctionnalités, offrant donc une possibilité de plus de 8 fonctions programmables. L’utilisation du Sidewinder Force Feedback 2 est agréable mais perd des points lorsque l’on compare avec son plus proche rival, le Logitech Strike Force 3D. C’est au niveau du retour de force que les choses se gâtent un peu. La faible capacité d’ajuster ce retour de force et ajouter à cela la perte de précision associée à tous ces types d’appareils font que cette manette se verra reléguée à la deuxième position dans cette gamme. En plus, avec 8 boutons programmables sans capacité d’avoir un deuxième niveau de programmation, Microsoft devra retourner à la planche à dessin. Mais, si vous désirez jouer à des jeux simples et requérants peu de touches à configurer, comme l’excellente série de jeux Combat Flight Simulator, cette manette de vol fait amplement l’affaire. Encore une fois, si le besoin de sensations physiques n’est pas requis, tournez-vous vers les versions non retour de force de la série Sidewinder; les prix sont très très compétitifs et vous en aurez amplement pour votre argent.

La manette de vol Logitech Wingman Strike Force 3D est le point culminant de ce genre de technologie chez Logitech. Elle est la descendante directe de toute la série Wingman, donc garde l’aspect d’une construction solide, d’une maniabilité facile, une taille bien moulée la paume de la main. Le manche comprend également l’axe des Z pour activer le palonnier sur un avion, le torse sur un Mech, le roulis sur un vaisseau spatial ou le tangage sur un avion. Fait à noter, Logitech est la compagnie donc le système de retour de force est le plus performant avec 10 fois plus de vibrations que la concurrence pour une sensation moins « machine à laver ». Munis de deux chapeaux multidirectionnels, une commande des gaz, une molette comme sur les souris, 9 boutons programmables et pouvant être configuré sur deux niveaux ( donc 18 boutons disponibles en configuration ), une base lourde et antidérapante, cette manette est polyvalente. Avec un branchement USB, aucun problème de décalibration. Elle fonctionne sur PC exclusivement et requiert DirectX 8.0 ou plus. L’installation du Logitech Strike Force 3D fut sans problème; tout est exécuté en un seul choix d’option. Comme pour tous les produits USB de ce genre, on doit insérer le CD d’installation avant de brancher l’appareil dans la prise USB. Logitech a créé un utilitaire transparent qui s’installe en mémoire résidente et attend que l’on sélectionne un jeu particulier pour s’activer. Il est aussi possible de le faire manuellement.

La programmation des nombreux boutons se fait par l’entremise d’un programme très convivial, sous forme graphique. L’on sélectionne le bouton à programmer, on y entre ensuite la ou les clés à émuler et le tour est joué. C’est le même genre de programmation que l’on retrouve pour le Saitek mais en une version plus légère, plus orientée vers le joueur normal qui a dans son répertoire des jeux de combats spaciaux, d’avions, et autres. Ce type de manette de vol est beaucoup plus plaisant à utiliser qu’à comparer à son rival, le Microsoft Sidewinder 2 Force Feedback. La raison est que l’étalonnage des retours de force est beaucoup plus large et donc plus facile à ajuster à ses propres préférences. Les axes, le retour au centre et les effets de vibrations sont tous individuellement paramétrables. Le bon et en même temps, mauvais côté de ce périphérique de jeu est que la réponse à un mouvement se fait sans attendre et sans hésitation de l’appareil et cela avec un minimum d’effort. Du même coup, si l’on demande des mouvements précis et fins, par exemple dans le but de diriger un tir sur un objet ou un endroit précis, le principe du retour de force peut devenir agaçant, la précision étant alors négligée au prix des sensations physiques. À mon avis, le même produit mais sans retour de force serait plus plaisant à posséder, car il est plus précis lorsque cela est requis ; si l’on désire des effets, des sensations, et que l’on possède des jeux demandant peu de finesse, alors le produit avec retour de force est le meilleur choix.

Tout droit venu de la Grande-Bretagne, fondée en 1979 et incorporant à leur inventaire les périphériques de jeu en 1993, Saitek offre depuis plusieurs années de multiples périphériques de jeu, surtout ceux basés sur le modèle console ou ce que l’on nomme couramment les « gamepads ». Depuis l’avènement des simulateurs de vol un peu plus avancés, Saitek a mis son expertise à l’œuvre et a produit la première version de sa commande de vol HOTAS ( Hands-On-Throttle-And-Stick ), la X-36 Gameport et USB. Connaissant un franc succès avec celle-ci, la mise à jour de ce produit est apparue deux ans plus tard avec le formidable HOTAS X-45 USB qui fut longtemps le périphérique de vol le plus populaire au niveau mondial. Cet ensemble manche à balai et manette des gaz a une forme surréaliste, mais leur fonctionnement est précis, avec assez de résistance et est irréprochable, si l’installation se fait sans accrochage… Cet ensemble HOTAS est un des plus précis, maniable, plaisant et surtout confortable de tous ces produits évalués dans cette chronique. Le look futuriste peut faire frémir les puristes, comme moi, mais je dois avouer que le maniement général est vraiment agréable et contrairement au Roi des ensembles HOTAS, le Cougar de Thrustmaster, vous ne serez pas obliger vous faire des muscles aux poignets et aux avants-bras pour en jouir au maximum. Avec une multitude de boutons, chapeaux et molettes rotatives, cet ensemble détient un nombre impressionnant de commandes disponibles au bout des doigts; 4 boutons (dont un bouton lance-missile avec cache de sécurité), gâchette, 2 commutateurs à 8 directions, « pinkie » shift avec fonction LED et ce sur le manche. Pour la manette des gaz, on y retrouve 2 commutateurs à 4 directions, 1 gouvernail de direction, 2 molettes de contrôle rotatives, souris/commutateurs à 4 directions ainsi qu’un sélecteur 3 modes d'opération et un sélecteur 3 modes auxiliaires. Le nombre de commandes potentielles est donc impressionnant, plus de 120, est facilement accessible pour les gens ayant des mains de taille moyenne.

L’installation de ce périphérique est la bête noire du produit. Il est pleinement compatible sous Windows 95, peut avoir des problèmes sous Windows 98 SE et ME, avec un ordinateur utilisant un processeur AMD et / ou un chipset VIA et un concentrateur ou « hub » USB. Pour Windows 2000 ou XP, les pilotes ne sont pas encore matures due à la différence de programmation des périphériques externes. Dès décembre 2002, une série de pilote non bêta devrait être disponible réglant tous les problèmes sous 2000 et XP. LE GROS PROBLÈME avec le X-45 est le fait que si l’on manque l’installation la première fois, il est fort possible que les essais subséquents soient sans réussites ; il faut alors utiliser des programmes fournis par Saitek pour « détruire » le lien USB avec la manette et même jusqu’à effacer des lignes de codes dans la base de registre de votre système d’exploitation. Au pire, reformater… Nous avons eu de nombreuses difficultés avec la série de Windows 98, 98 SE et ME. Pour Windows 2000 et XP, pas de problème sauf les pilotes qui sont encore en bêta, mais fonctionnent bien, avec une limitation discutée au prochain paragraphe.

La programmation des boutons, chapeaux et molettes se fait très facilement; une interface graphique ultra-simplifiée vous aidera à faire le tout. Les fonctions macros et plus avancées vous demanderont un peu plus de programmation, mais rien de dramatique. Sous Windows 98, SE, ME, c’est le Saitek Gaming Extention ( SGE ) qui s’occupe de la programmation. Pour Windows 2000 ou XP, le Saitek Smart Technology ( SST ) est un peu moins graphique, mais aussi facile à utiliser. À noter que sous 2000 ou XP il n’est toujours pas disponible de faire la programmation des molettes rotatives jusqu’à la parution des nouveaux pilotes en version finale. La dernière version bêta le permet, mais le tout à vos risques… Si ce n’était pas des problèmes rencontrés lors des multiples installations de notre X-45, j’aurais hissé cet ensemble de vol au premier rang. Présentement, j’en suis l’utilisateur, et cela, depuis quelques mois. Malgré les problèmes et les frustrations, je dois lever mon chapeau à cet ensemble, car au prix payé, il est très très difficile de trouver un produit aussi efficace, précis, qui fonctionne avec tous les simulateurs que ce soit du plus vieux au plus récent et avec un aussi bon support après-vente via le site de Saitek. Pour un utilisateur moyen à avancé qui désire jouer avec ferveur sur ses simulateurs, le choix s’arrête ici, mais soyez conscient des possibilités d’en perdre vos cheveux durant l’installation…

Il y a des années que CH Products offre des commandes de vol pour pilote virtuel civil et des ensembles HOTAS militaires. Leur implication dans ce domaine est très grande et c’est grâce à eux que l’on a pu piloter nos simulateurs préférés avec des commandes très réelles au temps de Windows 3,1 et Windows 95. Depuis, avec l’apparition des simulations de plus en plus semblable à la réalité, le tout dans votre bureau, CH a répondu à une demande spécifique d’utilisateurs précis, les pilotes virtuels civils et militaires. Offrant déjà une gamme complète de manches d’avions commerciaux, de palonniers et de manettes des gaz au domaine civil, CH Products attaquent maintenant une niche de produit coûteux, mais dont le marché est en pleine montée, celle des simulateurs de vol militaires et les commandes de vol HOTAS.

Les manettes de vol FighterStick USB, Pro Throttle USB sont vendues séparément et fonctionnent indépendamment des autres; vous achetez ce dont vous avez besoin. La liste des fonctionnalités est longue et pourrait prendre une page à elle seule pour décrire chacun de ces périphériques alors nous allons survoler celles-ci. Le FighterStick est une copie presque conforme au manche du F16 Fighting Falcon américain. Ses multiples boutons et chapeaux sont tous programmables avec des fonctions simples ou très complexes via un logiciel fourni par CH. Il est également intéressant à savoir que 3 niveaux de programmation sont disponibles pour boutons, ce qui permettra au joueur expérimenté d’inclure la plupart des fonctions de combat relié à son simulateur préféré. Muni de 4 chapeaux 4 directions, un chapeau 8 directions, 3 boutons et un bouton de changement d’état (Shift) donnant donc accès à 132 programmations différentes, sur un seul manche à balai… Le manche est fait d’un plastique solide, d’une base antidérapante et d’une roulette servant de manettes des gaz si vous ne disposez pas de la commande des gaz Pro Throttle. Il est compatible PC et MAC et garantit 2 ans. Pour la programmation des boutons, le fonctionnement est graphique, mais pour les fonctions macros plus complexes on doit formuler certaines commandes textuellement. Rien de compliqué, mais l’on doit absolument se référer au guide fourni sur le CD d’installation. L’utilisation est précise, et le mot n’est pas encore assez fort pour décrire à quel point il est plaisant de viser avec cette manette. Le mauvais côté est que le niveau de résistance des ressorts est faible et ne donne pas la sensation de tenir un périphérique solide ou bien de piloter un avion ou un vaisseau spatial ayant un poids et de l’inertie.

La manette des gaz Pro Throttle USB est un ajout plus qu’utile pour le joueur qui désire le réalisme dans ses simulations. Il est également capable de 3 niveaux de programmation sur ces multiples boutons et chapeaux, permettant encore au joueur expérimenté d’inclure d’autres fonctionnalités à ses commandes de combat. Elle est muni de 3 chapeaux 4 directions, un chapeau 8 directions, 3 boutons et un bouton de changement d’état (Shift) donnant donc accès à 69 programmations différentes, en plus de celles disponibles sur le FighterStick… La manette des gaz est construite sur un mode glissoir,au lieu d’une course en arc comme les vraies manettes des avions de chasse moderne. Encore affligée du peu de résistance observé sur le FighterStick, elle n’est pas aussi réaliste que la réalité, mais au moins le risque de bris est diminué énormément. Une lacune, une bévue ou une erreur majeure observée lors de nos tests : les anciens simulateurs ne permettant pas l’utilisation de plus d’une manette font en sorte que si l’on utilise le FighterStick et le Pro Throttle, chacun sur leur branchement USB respectif, la manette des gaz ne FONCTIONNERA PAS car seuls les jeux récents ( Flight Simulator 2002, Combat Flight Simulator 3, etc… ) peuvent avoir une manette configurée pour le vol et l’autre configurée pour les gaz… Donc attention à tous les pilotes virtuels de Falcon 4.0, Flanker 2.5 et les autres excellents simulateurs d’une autre époque !

Comme le Phénix qui renaît de ses cendres, Thrustmaster revient de très loin; acheté par Guillemot en 1999 au moment où Thrustmaster battait de l’aile et prévoyait les prototypes de son nouveau Cougar, la compagnie a resurgi grâce à des accessoires pour simulateurs de vol très précis et particuliers et visant la clientèle passionnée des jeux très réalistes tels Falcon 4.0 et Flanker 2.5 . D’ailleurs, les Cougar sont une réplique exacte des commandes de vol du F-16 Viper américain. Cela fait plus de 10 ans que la compagnie fait rêver les pilotes virtuels avec ses commandes de vol. L’ensemble Cougar HOTAS de Thrustmaster est bien sûr le plus réaliste jamais conçu; entièrement construit en métal solide, il est lourd, froid, très rigide et se porte comme un bon gant, épousant sans difficulté la main de presque tous ceux ayant manipulé cet engin. L’intérieur du manche est également métallique; presque aucune partie nécessitant du travail n’est faite en plastique et cela réduira énormément l’usure interne des composantes. Un fait important est que Thrustmaster a finalement utilisé des potentiomètres d’une excellente qualité, car par le passé ces petites composantes de votre ancien F-22 FLCS pouvaient s’user rapidement… Une note importante, le manche se détache de sa base pour être interchangé lorsque Thrustmaster mettra sur le marché le manche de F-18, de A-10, ou autre. Vous pourrez donc piloter votre chasseur préféré avec un niveau de réalisme jamais atteint ! Cet ensemble comprend 28 boutons pleinement programmables, de 5 à 10 axes, chapeaux en métal à programmation multiple. La résistance légendaire du manche du Cougar est ajustable, ainsi que celle de la manette des gaz. Avec près de 20 livres de pression donnée par les ressorts, il est sage d’ajuster le tout et de s’habituer à un effort pour bouger l’ensemble.

La programmation est relativement facile à faire avec le logiciel Fox Two et sa suite de logiciels. Pour les plus braves d’entre nous, il est possible d’insérer les commandes manuellement via un programme fourni et avec celui-ci on pourra accéder au maximum du potentiel du Cougar HOTAS. Au prix que l’on paie pour cet ensemble, la gamme de logiciels fournis justifie l’investissement ! L’installation fut un charme; Windows XP a reconnu notre Cougar sans aucun problème et en quelques minutes nous étions prêts à mettre la main sur le monstre . La première impression est que c’est effectivement un objet du monde réel; ceci n’est pas un jouet. Thrustmaster a un contrat avec les pilotes de l’USAF et le produit vendu au public est le même qui est utilisé sur les simulateurs grandeur réel. La manette est extrêmement précise et répond à tout mouvement avec une rapidité déconcertante. La seule chose négative que je dirais sur ce produit, et c’est parce que je dois bien trouver quelque chose, est l’effet de “croix” lorsque l’on bouge la manette; vous savez tous qu’un manche à balai fonctionne sur l’axe des X et des Y et chez Thrustmaster on n’a pas masqué cet effet de déplacement horizontal et vertical. Si l’on bouge en diagonal on sent bien que la manette est montée sur deux axes pivotants, ce que l’on ne retrouvera pas sur l’ensemble Saitek X-45 qui est 260$ moins cher… Mais bon, on s’y habitue très très vite. Bref, pour vous qui “trippez” sur les simulateurs et avec besoins du réalisme à son maximum, les gens sérieux, les membres d’escadrilles de vol virtuel ou le pilote de salon qui investit en ce qui a de meilleur, 440$ c’est pas bien cher pour beaucoup, beaucoup de plaisir. Et en plus, ça impressionnera beaucoup, beaucoup de gens à votre prochain LAN Party, je vous le promets…

Il y a des jours où rien ne vous étonne dans le monde de l’informatique. Des jours où l’on se dit « pourquoi ils ont pas inventé ça encore » ou bien « Ça serait l’fun si… ». Un bon matin, je recherche de nouveaux périphériques pour combler mon besoin de configuration de programmes. Si vous utilisez comme moi plusieurs logiciels ainsi que quelques jeux compliqués, vous vous êtes rendu compte rapidement qu’il est préférable de maîtriser plusieurs de touches de raccourcis au lieu de toujours déplacer sa souris. Encore faut-il s’en souvenir. PI Engineering, comme une prière envoyée vers le ciel, a répondu à mes attentes. Cette compagnie s’est lancé dans la production de claviers programmables, de séparateurs de connections, et même récemment a touché à un domaine relié aux jeux de trains avec une console de contrôle complète. Ici, nous évaluerons les deux produits à succès, les X-Keys Desktop USB et X-Keys Pro USB. Les deux claviers fonctionnent sous le même principe, fort simple; on sélectionne la fonction programmation du clavier, on choisi la touche dans laquelle sera stockée la combinaison que l’on désire, on tape sur le clavier les touches que l’on veut programmer puis on resélectionne la touche du X-Keys qui emmagasinera la fonction. Si vous pouvez programmer les postes de radio dans votre voiture ou sur votre système de son familial, vous êtes capable de programmer n’importe quel produit X-Keys. Chaque clé peut aussi être soulevée pour y insérer un petit carton carré sur lequel on y a inscrit chacune des fonctions emmagasinées. Sur le site de PI Engineering, on peut retrouver un gabarit Word que l’on peut télécharger, faire imprimer, découper et insérer sous chaque touche du X-Keys. Une autre fonction merveilleuse est que les X-Keys sont programmable sur deux niveaux, donc doublant le nombre de touches utiles et rendant l’appareil encore plus performant. On assigne une fonction de bascule ou « shift » à une clé et le tour est joué!

L’installation s’est fait sans problème; le produit s’installe comme un HID ( Human Interface Device ) dans la liste du matériel de Windows et dont n’entre en conflit avec aucun autre appareil branché sur votre ordinateur. Un simple CD avec les pilotes suffira et l’installation sera effectuée. Concernant le type de fonctions programmables, les raccourcis simples comme « CTRL-V », « SHIFT-A » ou tout autre combinaison est disponible au bout des doigts. Pour des fonctions plus avancées, contenant des pauses, des délais, des fonctions « enfoncées et relâchées » ou une série de touches du clavier, il est nécessaire d’utiliser un petit truc de programmation extrêmement simple et très bien expliqué dans le guide venant avec le produit. Sur une de nos X-Keys, l’adresse civique complète des Productions 640Kb fut programmée et en pesant sur celle-ci, le nom, adresse, ville, pays, code postal se sont inscrits automatiquement, même avec les retours de chariots, Il n’y a pas de limites à ce que l’on peut faire exécuter à ce périphérique. Vous pourrez programmer des fonctions de programmes, des adresses, des liens Internet, des raccourcis de jeux, bref tout ce que vous voudrez ! La seule ombre au tableau est que les X-Keys sont programmables qu’avec des entrées directes venant du clavier de l’utilisateur; impossible de programmer ce petit bijou via le port USB avec un programme externe. Donc, impossible de sauver toutes les fonctions importantes de Photoshop, AutoCAD, 3DS MAX, Illustrator ou toutes clés de plusieurs programmes et ainsi reprogrammer les X-Keys dépendant du logiciel utilisé. On doit se limiter à un seul, ou bien deux si l’on utilise la fonction « Shift » pour programmer un deuxième logiciel en deuxième couche. Si les X-Keys étaient programmables, je ne trouverais aucun inconvénient au produit que nos voisins du sud ont inventé. Je me dois de leur lever mon chapeau et de recommander ce produit à tous les professionnels ou les joueurs de jeux complexes. C’est vraiment un superbe produit !

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