Menu:

Harry Potter & The Chamber of Secrets

Harry Potter A l'École Des Sorciers a été un succès colossal l'an dernier sur PC, Playstation, GameBoy Color et GameBoy Advance. Force est de constater que l'éditeur de jeux vidéo #1, Electronic Arts, a su tirer profit de l'immense popularité du phénomène Harry Potter, pour offrir aux jeunes joueurs une expérience vidéoludique somme toute satisfaisante. Au total, 7 millions de copies des différentes versions du jeu ont trouvé preneur au cours des six dernières semaines de l’année. A la sortie du second métrage, Electronic Arts lancé également Harry Potter et la Chambre des Secrets sur les mêmes quatre plateformes de l'année précédente, mais aussi sur les trois plateformes de nouvelle génération. Les versions PlayStation 2, GameCube et Xbox sont plus ou moins similaires, ce sont celles qui ont été évaluées par conséquent. Elles démarrent toutes au moment ou Harry Potter et Ron Weasley empruntent la Ford Anglia volante pour se rendre chez les Weasley. La première partie du jeu se veut un didacticiel pour apprendre les principaux contrôles du jeu et s’adonner à un premier mini-jeu, celui où il faut dégnomer le jardin des Weasley.

Ensuite, après avoir utilisé de la poudre de cheminette, Harry se retrouve dans une sombre boutique du Chemin de Traverse, où il aura bien besoin de l’aide de Hedwidge pour s’en sortir. Après coup, il devra faire ses emplettes annuelles, aider la pauvre Jinny Weasley à retrouver ses objets égarés et enfin se rendre sur la plateforme du quai 9¾ pour prendre le Poudlard Express. C’est à ce moment que l’avertissement initial de Dobby, l’elfe de maison, prend forme, Harry et Ron ratent le Poudlard Express et doivent emprunter la Ford Anglia pour se rendre à Poudlard, où elle s’écrasera dans le saule cogneur, le tout premier ennemi de taille qu’Harry devra affronter dans ce jeu. Ainsi, avec d'effrayantes mises en garde contre de noirs desseins et d'étranges lieux, la deuxième aventure de Harry s'annonce aussi magique et inquiétante que la première, mais cette fois, les sortilèges sont plus puissants, les ennemis plus redoutables et les amis plus importants que jamais.

La majeure partie du jeu se déroule par la suite à Poudlard même. Chaque jour, Harry doit accomplir diverses tâches: libérer Neville coincé derrière une tenture, se faufiler dans la bibliothèque pour emprunter un bouquin, récupérer un sort de magie dans un dangereux labyrinthe sous les ordres du professeur Gilderoy Lockhart, se déguiser en Serpentard pour interroger Malefoy, etc. A ce propos, les versions consoles offertes au Canada étant exclusivement en anglais, ceux qui ont une faible compréhension de la langue de Shakespeare trouveront qu’il y a beaucoup de conversations et de lectures (la version PC est toutefois disponible en version française, mais diffère au niveau du contenu du jeu). Fort heureusement, vous disposez d’un rappeltout, qui permet de consulter les objectifs de missions et de ne pas tourner en rond inutilement sans savoir ce qu'il faut faire. Grâce à cet objet, on décide aussi du moment où l'on veut terminer notre journée. Une fois tous les objectifs remplis, on peut ainsi s'attarder à fouiller le château au lieu de rentrer directement au dortoir, pour trouver les les 101 cartes de sorciers dispersées dans l'école mais aussi amasser les dragées de Bertie Crochue, permettant d'acheter des jumeaux Fred et George Weasly des boules puantes, ballons increvables et autres gadgets pouvant nous aider dans notre quête. Divers mini-jeux sont aussi accessibles plusieurs fois: on peut ainsi survoler Poudlard et son parc avec son Nimbus 2000 ou encore affronter d'autres étudiants au club de duel.

Dans les versions PlayStation 2, GameCube et Xbox, les joueurs évoluent librement dans des décors superbes extraits de l'univers de Harry Potter. D’un point de vue graphique, le jeu est sans failles, quoique certains ralentissements surviennent ici et là. Entre les duels, les matchs de Quidditch, les épreuves d'infiltration, les phases de plate-forme, les énigmes à base de sorts, d'interrupteurs ou de bloc à déplacer, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Les sorts s'acquièrent en récupérant des bouquins et sont d'autant plus faciles d'utilisation que l'on peut les répartir sur différents boutons de la manette. La prise en main d’Harry est aussi très rapide puisqu’il saute et grimpe automatiquement et que les autres actions telles que frôler les murs, chercher, ramper ou pousser, etc. sont assignées à un seul bouton. Trois éléments nuisent à l’expérience de jeu : certains passages simples requièrent de l’acharnement puisque les angles de caméras sont quelques fois désastreux; les temps de chargements sont un peu long et trop fréquents, surtout lorsque l’on doit reprendre plusieurs fois la même séquence de jeu ; et enfin le jeu ne s'adresse ici qu'aux lecteurs du livre car celui qui n'aura pas parcouru l'oeuvre papier se retrouvera bien vite perdu ne sachant pas bien qui sont les personnages qui entourent le héros ni comment évolue l'intrigue. En dehors de cela, Electronic Arts nous offre encore une fois une adaptation correcte des célèbres aventures du jeune sorcier.