La série Ultima

En 1980, Richard Garriot crée Ultima I. Le royaume de Sosaria, mis à feu et à sang par le magicien Mondain, détenteur du talisman d'immortalité, attendait la venue d'un héros. Lord British, seigneur de la petite ville de Britain, utilisa une Pierre de Lune pour appeler cet étranger. Ce dernier mis fin au joug de Mondain en détruisant son talisman, mais épargna sa jeune apprentie, Minax, dans un élan compassion. En 1982, Ultima II est publié chez Sierra. L'enchantresse Minax, qui avait conservée une haine farouche à l'égard de l'étranger, conclut des pactes infernaux pour rallier une armée des ténèbres qui allait déferler dans le monde d'où provenait l'étranger. Tout comme son amant Mondain, elle fut vaincue par l'étranger. Lord British fut ensuite courronné seigneur du royaume de Sosaria. Une solide amitié s'établit entre l'étranger et le souverain. En 1983, Richard Garriot fonda la société Origin et publia Ultima III. La première trilogie se termina dans les entrailles même de la terre, là où Exodus, fruit de l'union mystique de Minax et de Mondain, permis à des hordes de monstres d'envahir le royaume de Sosaria. L'étranger réussit à terrasser la machine infernale avec l'aide de trois compagons: Iolo le barde, Dupré le chevalier et Shamino le ranger. Le paisible royaume de Britannia fut par la suite fondé. L'ère des ténèbres s'achèvait ainsi.

Richard Garriot travailla par la suite deux ans sur Ultima IV, un épisode présentant une quête spirituelle. Profitant de la période de paix, Lord British établit huit vertus fondamentales: la Bravoure, la Compassion, L'Honnêteté, l'Honneur, l'Humilité, la Justice, le Sacrifice, et la Spiritualité. Il érigea alors un sanctuaire dans chacune des huit grandes cités de Britannia. Trois autres communautés se formèrent, afin de suivre des principes de vies encore plus exigeants. Ces principes, à savoir le Courage, la Vérité et l'Amour, regroupèrent chacun trois vertus. Sachant que son peuple avait besoin d'un exemple concret à suivre, Lord British lança un appel à la population, espérant que quelqu'un réussirait à maîtriser les huit vertus. Encore une fois, l'étranger répondit à l'appel et s'acquitta de cette tâche, devenant ainsi l'Avatar. Après avoir récupéré le Codex de la Sagesse Ultime, des profondeurs de l'Abysse Stygienne, l'équilibre karmique de l'Univers fut bouleversé. Trois Seigneurs des Ténèbres, qui tiraient leur pouvoir de fragments du talisman d'immortalité de Mondain, émergèrent et kidnappèrent Lord British, afin défier la vision de l'Avatar. Lord Blackthorn, un pantin des Seigneurs des Ténèbres, s'empara du trône de Brittania et édicta des lois qui enforcèrent les huit vertus. Quiconque ne respectait pas l'une des vertus était sévèrement réprimandé. Les Seigneurs des Ténèbres furent vaincus par l'Avatar, alors que le tyran fut exilé dans une dimension inconnue. Ultima V, lancé en 1988, se termine sur un cataclysme qui détruit le réseau abyssal où vivait la race des Gargouilles. La trame de Ultima VI, lancé en 1990, repose donc sur le conflit racial opposant les habitants de Britannia aux Gargouilles. Il était dit dans les anciens textes des gargouilles qu'un faux prophète allait leur dérober le Codex de la Sagesse Ultime, détruire leur pays par le biais d'un cataclysme, puis mènerait un génocide contre leur race. Les Gargouilles, ayant reconnu ce faux prophète, piégèrent l'Avatar qui fut secouru in extremis par ses compagnons, Iolo, Dupré et Shamino. En s'amendant de ses actes passés et en retournant le manuscrit de la connaissance ultime dans un lieu sacré, là où les deux peuples pouvaient y avoir accès simultanément, un pacte de paix put être signé. C'est ainsi que se termine la deuxième trilogie.

200 ans plus tard, un nouvel antagoniste surgit dans le monde de Britannia, Le Gardien, une entité maléfique extra-dimensionelle. Dans la première partie d'Ultima VII - The Black Gate, parue en 1992, l'Avatar découvrit les plans du Gardien qui cherchait à gagner le contrôle du monde avec l'aide de Batlin, un leader charismatique qui avait popularisé une nouvelle philosophie estimant qu'aucune autre personne hormis l'Avatar ne pouvait réussir à suivre les huit vertus. Batlin avait instauré des principes plus simples, à la portée des mortels. L'Avatar démantela la secte et détruisit le portail que le Gardien souhaitait utiliser. Batlin réussi cependant à s'enfuir de Britannia. Dans la seconde partie d'Ultima VII - Serpent Isle, parue en 1993, l'Avatar suivit la trace de Batlin jusqu'à l'Île du Serpent, sa demeure. L'Avatar découvrit un pays au bord de la destruction, contrôlé par les forces du déséquilibre. En restaurant l'équilibre à l'Île du Serpent, l'Avatar tomba dans le piège du Gardien. Ultima VIII, paru en 1994, débuta par l'exil de l'Avatar vers le monde de Pagan, déjà sous l'égide du Gardien. Il dû conquérir les quatre Titans de l'Eau, de l'Air, du Feu et de la Terre afin de pouvoir retourner dans le monde de Britannia sous la forme d'un Titan de l'Ether. Lorsqu'il franchit le portail lui permettant de quitter le monde de Pagan, l'Avatar constata avec horreur que le monde de Britannia avait été défiguré pendant son abscence. Ultima IX: Ascension, paru à la fin de l'année et raconte l'affrontement final entre le Gardien et l'Avatar, qui doit une fois de plus, restaurer les vertus de Britannia.

La série Ultima comprend aussi Ultima Underworld I & II, davantage axés sur l'action que sur le jeu de rôle et proposant une perspective 3D plutôt qu'isométrique comme dans les précédents Ultima. Les deux chapitres ont connu un succès important, au point tel qu'un troisième chapitre serait présentement en développement. Il y a aussi eu les Worlds of Ultima I & II, qui furent bien reçus par le public, mais qui ne connurent pas le succès commercial escompté. Avec le même moteur de jeu, Origin souhait produire rapidement des jeux se déroulant dans des mondes complètement différents. Finalement il y a eu le très controversé Ultima Online, qui permis aux milliers de fans d'Ultima de jouer simultanément sur Internet et d'explorer le monde de Britannia en groupe, non sans éprouver quelques difficultés, puisque les imperfections et les ralentissements du réseau en ont frustrés plus d'un au lancement! Néanmoins, Origin termine présentement Ultima Online 2, qui pourrait peut-être relancer l'intérêt pour ce jeu en-ligne, puisqu'il s'agit de l'avenir de la franchise.

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