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Golden Sun, Breath of Fire et WarioLand 4

Les joueurs en quête d’un excellent RPG sur GBA peuvent se réjouir car Golden Sun, un jeu du studio Camelot de Nintendo, se révèle une aventure extraordinaire. Vous prendrez le rôle de Isaac, un jeune qui devra prendre sur ses épaules, à l’aide de son compagnon Garet, la responsabilité de sauver le monde. Cette fois, il est question de pierres magiques qui contrôlent les 4 éléments de la nature, soit : la terre, l’eau, le vent et le feu. Ces éléments sont aussi à la base de l’alchimie, principe fondamental derrière la Psynergie (la magie). Comme tout bon RPG, vous devrez monter vos personnages pour atteindre une puissance suffisante pour surmonter le défi qui vous attend à la fin de la quête.

Innovation intéressante dans Golden Sun, vous aurez à apprendre à contrôler des Djinns. Ces créatures, qui sont en quelque sorte des divinités, vous permettent d’utiliser des pouvoirs intéressants. Chaque personnage est associé à un élément et peut contrôler 4 Djinns (il y en a 7 par élément). Ces Djinns apportent des modifications intéressantes aux attributs du personnage et peuvent conjurer des magies puissantes. Plus un personnage se spécialise dans son élément, plus il pourra atteindre des magies puissantes. Utiliser des Djinns de différents éléments peut aussi s’avérer utile car une variété de sorts peut être puissante en combat. Le système de combat par tour fonctionne très bien grâce à un système d’icônes fort intuitives. Les rencontres sur la mappemonde sont aléatoires comme il est généralement le cas dans ce type de jeu.

Au niveau du graphisme, Golden Sun pousse énormément les capacités du GBA. La carte du monde n’est pas très impressionnante mais les combats, les effets de magie et les autres lieux sont forts bien dessinés. Les décors sont variés, bien meublés et colorés. C’est un des plus beaux jeux GBA à voir le jour et le long développement a grandement profité au jeu. La musique est somme toute assez traditionnelle et ressemble beaucoup à ce qu’on a connu avec Final Fantasy et les autres RPG épiques. Lorsqu’on sait que le jeu peut durer de 35 à 50 heures, Golden Sun rayonne par rapport à la compétition. Quelques faiblesses au niveau des dialogues et du déroulement ternissent le jeu qui est parfois un peu trop dirigiste. Mais, globalement, c’est une aventure de qualité qui plaira énormément aux fans du RPG.


Beaucoup de joueurs apprécient que le GBA permettent de convertir des vieux jeux SNES. C’était l’époque où le 2D était roi et maître, et les jeux plus simples, quoique intéressants. Cette fois c’est Capcom qui nous offre un classique, Breath of Fire. RPG des plus traditionnels, vous aurez évidemment à sauver le monde. Vous prendrez donc le rôle de Ryu, un jeune aventurier qui devrait faire sienne la cause de son clan, les dragons de la lumière. C’est que les dragons des ténèbres, menés par le terrible Zog, ont décidé de mettre fin à la guerre entre dragons en accumulant les 6 clés qui permettent de demander un souhait à la déesse Tyr. Vous partirez donc à la recherche de ces mêmes 6 clés pour empêcher l’inévitable destruction du monde.

Éventuellement, votre groupe sera composé de 8 vaillants aventuriers. 4 peuvent combattre à la fois, et le système de combat par tour se veut très simple d’utilisation. Les combats sont généralement courts, témoins d’une époque où les jeux vidéo étaient moins complexes. Chaque personnage aura ses attributs particuliers et, selon lequel sera à la tête du groupe, vous pourrez utiliser des habiletés particulières nécessaires à la progression de la quête en voyageant sur la mappemonde. Les combats résultent des rencontres fortuites sur cette carte assez ordinaire au niveau du graphisme. Fait intéressant, vous pouvez utiliser une fonction automatisée pour les combats, si ceux-ci vous embêtent, utile surtout contre les créatures de bas niveaux.

Visuellement, le jeu laisse transparaître son âge ; après tout, ce jeu a 9 ans. Les quelques améliorations apportées par le développeur ne sont guère assez pour permettre à Breath of Fire de se comparer avec des jeux plus récents. Malgré cela, le jeu est suffisamment joli pour être agréable à regarder le temps de la quête. Au niveau sonore c’est assez limité et la trame sonore n’a rien de remarquable. Il aurait été intéressant que la musique soit révisée pour la version GBA. Le seul ajout particulier à cette version c’est la possibilité d’échanger des objets trouvés en quête avec d’autres joueurs, à l’aide du câble iLink. Pour les joueurs qui se cherchent un bon RPG, il est donc conseillé de commencer par Golden Sun et ensuite de passer à Breath of Fire qui a tout simplement moins à offrir, tout en étant un bon jeu.


Wario Land 4 est le tout premier jeu de plate-forme développé uniquement pour le GBA par Nintendo. Cette version va probablement plaire beaucoup aux fans, à condition qu’ils acceptent que Wario change avec le temps. Cette fois, notre protagoniste apprend en lisant son journal du matin qu’une pyramide a été découverte. Celle-ci serait remplie de richesses, mais les dangers qu’on y trouve auraient rebuté les plus courageux. Il s’empresse donc d’embarquer dans son auto pour aller à la recherche de la pyramide dans l’espoir d’y piller, comme le bon vilain qu’il est. Comme tout excellent jeu de plate-forme, un système de portails lui permet d’aller dans les différentes zones.

Vous devrez donc explorer plus de 20 tableaux dans divers environnements originaux. Bien que le graphisme de Wario Land 4 ne soit pas incroyable par rapport au jeu précédent sur GBC, le cachet visuel est tout de même bien et l’utilisation d’une palette de couleurs variée est apprécié. C’est surtout au niveau du design des tableaux que le jeu se démarque. En effet, étant donné que Wario se verra transformé régulièrement (zombie, crêpe, ballon, etc.), il devra apprendre à utiliser ses nouveaux pouvoirs pour progresser dans le jeu. Par contre, pour la première fois, Wario n’est plus invincible. Il devra être plus prudent que par le passé sans quoi il sera évincé du tableau, au prix des objets qu’il avait accumulé jusque-là. 3 minis jeux plutôt simplistes complètent le jeu puisque aucun mode multi joueur n’est disponible. Heureusement, la qualité du jeu en solo compense ce manque.

Au niveau de la réalisation, on remarquera que l’animation est un peu en dessous de la qualité habituelle de Nintendo. Cela ne brime en rien le plaisir de jouer, quoi que le GBA n’utilise pas du tout sa pleine puissance. Le contrôle est généralement très bon, mis à part l’utilisation des échelles qui se révèle un peu trop difficile. Sinon, un premier tableau bien conçu vous permettra de vous familiariser avec les manœuvres variées de Wario. La musique du jeu est bien intéressante et les 12 chansons agrémentent bien le jeu. Fait à noter, certaines chansons ont mêmes des voix. Mais puisque peu d’entre nous comprennent le japonais, le tout perd un peu de son charme. C’est donc un excellent premier jeu de plate-forme par Nintendo pour le GBA. Pour ceux qui cherchent une aventure plaisante, assez exigeante mais pas trop, Wario Land 4 devrait beaucoup vous plaire.



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