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Tony Hawk 3, Splashdown et Burnout

Voici le meilleur jeu de skateboard jamais créé.

Je me demande comment vous présenter ce jeu qui frôle la perfection. Est-ce que je vous fais la liste de toutes les options, des trucs et des possibilités ? Dois-je faire l'éloge du moteur 3D ou vous vendre le fait que ce jeu nous permet de jouer en ligne avec la PS2 ? À bien y penser, je dois vous parler de tout ce qu'offre ce jeu incroyable ! Il y aura toujours place à l'amélioration, des bogues à régler, une retouche à faire ici et là... mais lorsqu'on évalue un jeu vidéo, on ne le fait pas par rapport à l'avenir. On regarde le passé, on compare avec ce qui est disponible sur le marché et on se fait une idée. J'en ai une seule pour THPS3 : Génial !

THPS3 nous offre un tutoriel assez simple qui montre les rudiments du skate. Tony Hawk explique les manoeuvres qu'on doit effectuer et, après chaque bon coup, il nous offre un truc avancé. C'est très bien mais on ne peut pas essayer les manoeuvres qu'il nous explique alors on les oublie. C'est tout de même un début, mais j'aurais aimé avoir un tutoriel beaucoup plus complet qui m'aurait initié aux combos intermédiaires et avancés, histoire de ne pas avoir l'air trop perdu une fois sur les circuits. Je peux au moins vous dire que vous pouvez activer deux options qui vont vous aider, Auto kick (qui fait que le skater se pousse tout seul par défaut) et Spin Taps (qui vous permet de faire des 180 avec une touche sur R1 ou L1 lors des sauts). Pour commencer votre carrière, ça vous permettra de concentrer vos efforts sur d'autres éléments plus difficiles...

Et parlant d'entamer une carrière, un module très complet nous permet de créer notre propre skater. Qu'il soit homme ou femme, vous avez un choix fou de personnalisations possibles pour que votre éventuel pro soit à votre goût. Du visage au teint, en passant par les fringues, le poids et les trucs qu'il maîtrise, rien n'a été oublié. Un chapeau, des accessoires, tatous, casque et tout le reste dans un arc-en-ciel de couleurs et de de teintes. Vous devrez attribuer les points de compétences pour : Air, Hang Time, Olie, Speed, Spin, Switch, Rail Balance, Lip Balance et Manual Balance. Reste à décider votre position sur la planche, comment vous prenez vos élans et si vous êtes un pro du Street ou du Vert. C'est facile et l'interface, malgré qu'un peu lente lors de changements, fait le boulot à souhait. Si vous n'arrivez pas à créer un skater à votre image, c'est que vous êtes un chinois travesti déguisé en Jeanne d'Arc... et encore là, je crois que c'est possible !

Ollie-Lip-Revert-Manual-Nollie-Grind

THPS c'est la magie de défier la gravité juste un tout petit peu pour arriver à faire non seulement des sauts époustouflants, mais surtout des combos composés de 3,4,5 ou 20 éléments bien ficelés. Chaque élément supplémentaire dans le combo ajoute un multiplicateur pour le calcul du pointage pour le combo. La limite c'est votre capacité technique et comme tout peut s'apprendre vous finirez pas faire les combos de 10, 100 ou même 500,000 points. Bon, 500,000 points ça prend un orgueil hors du commun ou un talent inné mais, même moi, un joueur médiocre à ce genre de jeu, arrive à faire des combos de 10, 25 et 50,000 points après seulement 5-6 heures de jeu.

Essentiellement, THPS3 reprend où avait arrêté le 2. On a ajouté quelques nouveautés pour augmenter les combos possibles mais le jeu n'a pas changé. L'ajout le plus important c'est le "revert". C'est tout simplement un 180 qu'on fait en atterissant d'un saut (vert) pour nous permettre de faire la transition vers un manual, grind, etc. On peut donc enfin intégrer des sauts quand on veut dans nos combos, si du moins on est habile ! C'est difficile au début d'enchaîner un revert avec un manual mais une fois qu'on a le tour ça permet des combos hallucinants.

Parlant de combos, tous les skaters ont des tricks qui leurs sont particuliers mais vous pouvez les modifier en tout temps. De même, en jeu, lorsque vous découvrirez des combos, vous pourrez y accéder dans les options. Les special tricks quant à eux nécessitent au moins trois touches de boutons pour être déclenchés. Ils sont très payants lorsque mélangés avec d'autres tricks. Vous en avez 4 dans votre arsenal et en complétant tous les objectifs des 6 tableaux non-compétitifs, vous pourrez en avoir jusqu'à 10. D'autres façons d'augmenter les points sont de faire des sauts par-dessus des grands vides, ajouter des vrilles (spins) avec R1 ou L1 et de faire un Nollie au lieu d'un Ollie (avec L2). Il y en a bien d'autres, plus que je ne peux en trouver.

Les pros, protagonistes et programmeurs

Au départ, on a droit aux 13 pros du skate qui offrent leurs talents pour qu'on puisse se lancer en confiance. Ainsi, prenez Tony Hawk, Steve Caballero, Kareem Campbell, Rune Glifberg, Eric Koston, Bucky Lasek, Bam Margera, Rodney Mullen, Chad Muska, Andrew Reynolds, Geoff Rowley, Elissa Steamer et Jamie Thomas. Chacun a ses particularités, ses sauts, grinds, etc. Vous pouvez modifier leur apparence jusqu'à un certain point mais Tony va toujours avoir l'air de Tony malgré qu'en bedaine avec des bas roses on a un doute :P

Chaque skater dans THPS3 aura 2 objectifs qui lui seront particuliers pour chaque niveau. Il devra trouver les 10 planches qui sont à lui et qui sont éparpillées dans les tableaux. Réussir à terminer le jeu avec 1, 2, et jusqu'à 21 personnages permet de déverrouiller d'autres skaters. Sans tout dévoiler, le premier sera Darth Maul de Star Wars Episode I et le dernier Neversoft Eyeball, le personnage qui a un oeil comme tête ! Il y en a 6 autres entre les deux. Mais ce n'est pas tout, 59 autres personnages sont logés quelque part sur le DVD. Pour les utiliser, il vous faudra trouver un FAQ ou un walkthrough sur Internet. La plupart sont des membres de l'équipe de développement, ou des amis, de la famille et quelques perdus bien drôles. Ça fait donc plus de 80 personnages possibles déjà configurés... avec la possibilité de créer vos propres skaters, le jeu est presque sans fin.

On skate où ce soir ?

Personnellement, ce que je trouve incroyable dans THPS3, c'est les environnements. Ils sont IMMENSES ! (Mauvais jeu de typo, pardonnez-moi.) En tout, il y a 12 tableaux originaux et une vingtaine de zones de skate lorsqu'on a déverrouillé les endroits cachés. Les tableaux principaux sont Foundry, Canada, Rio, Suburbia, Airport, Skater's Island, Los Angeles et Tokyo. L'immensité c'est une chose, mais savoir faire vivre ces endroits virtuels en est une autre. L'équipe nous donne l'impression d'avoir passé des siècles à créer et tester les parcs de skate. S'ils nous arrivent avec THPS4 dans un an, nous serons encore à essayer une nouvelle manoeuvre sur un élément qu'on n'avait pas remarqué ou à se demander à quoi sert cette foutue rampe qui ne semble mener à rien...

Bien que les parcs soient grands, les textures souffrent de la maladie dite fade de la PS2. On dirait que la PS2 ne peut pas produire énormément de textures en haute définition. Il y a donc beaucoup de textures ordinaires. On voit le même problème dans GTA3 et plusieurs autres jeux. Mais la qualité de l'animation des skaters compense amplement cette lacune et il doit y avoir des milliers et des milliers d'animations pour les skaters. Ils réagissent à l'environnement et l'effet est réussi.

À la mode...

Désolé, j'essaie de faire un combo de mauvais jeux de mots... mais Tony Hawk's Pro Skater 3 a tous les modes pour nous garder occupé pour l'année qui vient. Que ce soit en solo ou un multi-joueur, vous en avez pour tous les goûts. Évidemment, on a droit au mode carrière qui est gonflé à bloc, mais aussi à un Free Skate et un Single Session. Pour accéder aux différents tableaux il faut d'abord les déverrouiller en mode carrière. Inutile de vous le cacher, tout commence et tout se termine dans le mode carrière. Plus vous y passerez du temps, plus les autres modes vont être agréables.

En multi-joueur on a droit à encore plus de modes. En mode local on peut se lancer à deux en écran partagé. La vitesse d'exécution reste assez bonne quoique plutôt dans les 30fps au lieu des 60 habituels en mode solo. Le jeu HORSE n'est pas disponible en ligne alors vous devrez jouer avec un ami et c'est tout. Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, l'objectif est tout simplement de faire chacun son tour une manoeuvre. Celui qui fait moins de points prend une lettre et le premier joueur à accumuler les lettres pour écrire HORSE perd la partie... être un cheval c'est pas bien, du moins si on est américain.

Les autres modes peuvent être joués autant en local que sur Internet. On a Graffiti où vous devez peindre le plus d'obstacles et d'éléments dans le parc en y réussisant un saut ou un trick. Si un autre joueur fait un meilleur saut, sa couleur remplacera la vôtre. Il y a Slap! où vous devez entrer en collision avec vos adversaires. Celui qui roule le plus vite fait tomber l'autre. Ensuite, il y a King of the Hill. C'est un jeu de "tag" où tout le monde tente d'attraper celui qui a la couronne. L'objectif c'est de garder la couronne pour 2 minutes au cumulatif. Lorsque vous avez la couronne vous êtes ralenti alors faites gaffe ! Enfin, il y a le mode Trick Attack où l'objectif c'est de faire le plus de points possibles dans un temps défini. Reste toujours le mode free skate où tout le monde fait son affaire chacun pour soi.

Je veux me brancher !

La révélation pour la version PS2 de THPS3, c'est qu'on peut jouer en ligne. Oui mais le modem de Sony n'est pas disponible... peu importe ! Activision a inclu les drivers pour supporter une foule de cartes réseau et modems Ethernet sur le DVD du jeu. Vous n'avez qu'à brancher votre carte/modem ou adapteur dans un port USB, aller dans les options et partir la configuration automatisée. Ça prend 1 minute et tout fonctionne à merveille. Si vous avez un routeur ou un firewall vous aurez à entrer quelques informations mais ceux qui en ont un vont savoir ce qu'il faut faire. Dans tous les cas, que vous soyez sur câble, DSL ou LAN, ça va fonctionner.

Le réseau GameSpy, qui héberge les serveurs, offre 3 serveurs sur la côte est américaine, 3 sur la côte ouest et 1 en Europe. Chaque serveur peut faire rouler 50 parties à la fois et 4 joueurs peuvent participer à chaque partie. Ça veut dire qu'actuellement seulement 1 400 joueurs peuvent se brancher... c'est peu à première vue mais depuis la sortie du jeu à la fin octobre, il y a en moyenne 20 joueurs le jour et 75 la fin de semaine. Ça va grimper au fil des semaines mais pour l'instant vous avez une place assurée. Les pings sont généralement autour de 100 à 200 pour les serveurs haute vitesse et de 300 à 600 pour les serveurs à connection lente. À noter que si vous créez une partie et que vous êtes sur modem téléphonique, seulement 3 joueurs vont pouvoir jouer (au lieu de 4) histoire d'éviter que le tout soit trop lent.

Plusieurs options sont disponibles pour celui qui crée le serveur. Vous pouvez avoir un mot de passe pour accéder au serveur, bannir des joueurs, décider du mode, de la carte, de la musique, etc. Lorsque vous créez le serveur, vous ne pouvez pas utiliser les tableaux que vous n'avez pas déverrouillés alors ça vaut la peine d'ouvrir le jeu avant d'aller sur Internet. Par contre, lorsque vous embarquez dans une partie, vous n'êtes pas obligé d'avoir déverrouillé la carte. Si vous commencez et que vous voulez voir les tableaux, c'est une bonne manière de le faire ;)

En général, le jeu en ligne roule bien. C'est plaisant de se lancer contre les autres joueurs mais soyez avertis que le calibre est extrêmement fort. Je me suis même fait dire que je devrais jouer 24/7 parce que j'étais pourri ! Les gens qui y sont passent beaucoup de temps en ligne et à jouer à THPS3. Ils ont pour la plupart un clavier USB histoire de clavarder sans misère. Les gens qui n'ont pas cet accessoire doivent utiliser un clavier dans le menu alors c'est laborieux de dire bonjour... Mais pour le reste, le jeu en ligne est aussi plaisant que hors ligne. Ça lag un tout petit peu mais puisque vous générez tous les visuels à partir de votre machine, vous ne souffrez pas des ralentissements des autres. La seule lacune c'est que les autres joueurs vont parfois clignoter ou disparaître et réapparaître plus loin.

Et le beat, il a du beat ?

Seulement les fans de country et de classique ont été oubliés dans THPS3. La trame musicale est variée et comporte des groupes populaires alternatifs. C'est pas du pop alors n'espérez pas entendre Madonna, Britney Spears ou U2. Vous aurez droit à Adolescents, Alien Ant Farm, Bodyjar, CKY, Del the Funky Homosapien, Guttermouth, House of Pain, KRS-One, The Mad Capsule Markets, Motorhead, Nextmen, Ozomatli, the Ramones, Red Hot Chili Peppers, Redman, Reverend Horton Heat, Rollins Band, Xzibit, Zebrahead et Kareem...

Vous pouvez ajuster le volume de la musique et des effets sonores. Chaque piste peut être activée ou non et vous pouvez décider dans quel ordre jouent les pièces. Côté bruitages on a fait un travail suberbe pour digitaliser les bruits que font les skates sur différentes surfaces : bois, asphalte, béton, terre battue, etc. Lorsque vous faites des grindes, manuals et sauts, vous avez droit à des sons justes et variés. Il y a même une panoplie de bruits distincts pour chaque tableau. L'aéroport, Los Angeles ou Suburbia... chaque tableau vous donne l'impression d'y être.

C'est tout ?

Pour les fanatiques, il y a même un Park Editor. Vous pouvez créer votre propre parc à partir de templates de certains parcs sur le DVD ou bien à partir de zéro. C'est vraiment très complet. On a mis des piscines, des rampes, des éléments de décor... s'il manque quelque chose c'est que vous êtes vraiment trop difficile. Prenez un Advil. Ça va jusqu'à vous permettre de décider où vont commencer les joueurs (2) lorsque vous allez jouer. C'était la pièce manquante pour rendre ce jeu monstre incontournable, lui donner une durée de vie infinie.

Reste les films et cinématiques du jeu. En tout, il y a plus de 25 films qui couvrent autant les pros que l'équipe de développement en passant par des vieux films alors que les pros étaient en couches. Ils doivent être déverouillés dans le mode carrière et ça vaut bien la peine. Pour les gens qui tiennent à les regarder tout de suite (comme moi !), un code vous permet de les déverrouiller. Cherchez sur Internet, rien n'est plus facile à trouver. De même, il est possible d'avoir les codes pour jouer un des 59 personnages en bonis qui sont sur le DVD, et il y a un super code qui permet d'avoir 11 cheats vraiment drôles et amusants dans le mode carrière. Évidemment, le jeu garde en mémoire tous vos hauts-faits. Chaque personnage sera suivi à la loupe et vous pourrez donc consulter leurs accomplissements et vous surpasser au fil du temps.

Un incontournable

Je n'ai pas envie de passer par quatre chemins (même pas par deux) pour vous dire que ce jeu est extraordinaire. C'est un incontournable pour la PS2, tout comme Gran Turismo 3. Tous les gamers devraient avoir ce jeu dans leur librairie, ne serait-ce que pour avoir un excellent jeu quand on veut vraiment s'amuser. Avec plusieurs modes, 80 skaters et 12 tableaux, la création de personnages et aussi de parcs; du jeu en ligne (le tout premier pour la PS2) qui fonctionne très bien, des millions de combos possibles grâce à la variété de skaters, d’environnements et de manoeuvres... comment ne pas aimer ce jeu !


L'eau c'est la vie, et hydroplaner à 135km/heure sur un plan d'eau cristallin c'est respirer dans tout notre être. Quel délire direz-vous ? Quel jeu aussi... Splashdown de Rainbow Studios nous offre une alternative aux jeux de Jet Ski comme WaveRace: Blue Storm sur la GameCube et Wave Rally sur PS2. Le Sea Doo se comporte différemment sur l'eau et quant à moi, mieux. Avec 18 tableaux de partout dans le monde (Lake Havasu, Loch Ness, Madrid, Nice, etc.) c’est vraiment assez mais la variété dans la conception des tableaux aurait pu être un peu meilleure. Nous avons plusieurs modes et la possibilité de courir à deux en écran partagé. Il n'y a pas beaucoup de reproches à faire à ce jeu qui se démarque des autres de son genre par la qualité de sa prise en main. C'est facile apprendre à piloter un Sea Doo dans Splashdown et faire les cascades ne nous demande pas un diplôme en physique nucléaire. Ça roule seulement à 30fps mais c'est coloré, bien animé et l'eau est à vous couper le souffle. Le jeu offre une profondeur surprenante et la durée de vie est amplement longue pour que vous puissiez l'acheter sans craintes si ce genre de jeu vous inspire. Après plusieurs heures de jeu je suis agréablement surpris par l'équilibre de Slashdown, et surtout, par le plaisir que j'ai à y jouer.


Acclaim nous propose là un jeu arcade qui risque bien de faire très mal en terme de ventes. Avec tout le plaisir que délivre ce jeu, il est prévisible que tous ceux qui auront le « malheur » de tâter la manette, risquent de passer beaucoup trop de temps à y jouer ! Le jeu a un seul principe : En participant à des courses de voitures endiablées à travers plusieurs villes, vous vous confronterez avec d'autres fous du volant pour déterminez lequel est le plus rapide. Vous faites le tout à travers plusieurs challenges : Championnat, courses simples, contre la montre, face à face et un mode survie. La difficulté est progressive et donne vraiment envie de progresser dans le jeu. Une panoplie suffisamment étendue de circuits (14) permet de surcroît de varier un tout petit peu les décors (ça reste de la course urbaine). Les qualités graphiques se trouvent en fait dans les divers effets visuels et lors des collisions principalement. C’est un jeu dans lequel on prend finalement presque autant de plaisir à percuter une voiture qu’à l’éviter ! D’ailleurs, les ralentis qui suivent chaque choque important valent également le coup d’œil. L’animation est pour sa part tout bonnement parfaite. La sensation de vitesse est prodigieuse. Une fois le bolide maîtrisé (assez vite) on se faufile aisément dans la circulation s’en même y prendre véritablement attention. C'est un excellent jeu qui offre peut-être moins graphiquement qu'un GT3 mais qui contre-balance ce maque par de la vitesse éblouissante et du plaisir intense.




Liens

Tony Hawk's Pro Skater 3 (Site officiel)
Pour lire la critique complète sur HardGamers...

Splashdown (Site officiel)
Pour lire la critique complète sur HardGamers...

Burnout (Site officiel)
Pour lire la critique complète sur HardGamers...