Les pets de vaches vont faire péter la planète

Loin de moi l’idée de faire un Guy Fournier de moi-même, mais c’est la grosse nouvelle ce matin dans La Presse. Les pets et les rotes de vaches contribuent davantage au réchauffement climatique que tous nos chars.

Et dire qu’on croyait que dans le palmarès des nuisances environnementales, on pouvait mettre la charrue avant les bœufs.

Qui aurait dit que l’animal le plus inoffensif qui soit, le plus vache, allait devenir la plus grande menace à l’avenir de la race humaine ? Pas en nous chargeant, pas en nous dévorant, mais en pétant, tout simplement.

Une vache pollue plus qu’un 4 x 4. Une vache est contre nature. Pourtant les vaches ne sont pas une invention moderne. Elles en ont vu passer des trains. Et avant les trains, elles étaient déjà là à regarder passer les calèches.

Elles pétaient et rotaient dans l’ancien temps. Dans le temps des hivers rudes de nos grands-pères. Quand la calotte polaire étaient aussi gelée qu’un rapper. Quand la couche d’ozone était épaisse comme une poutine. Alors pourquoi aujourd’hui la vache devient une menace pour la planète qu’elle broute

Parce qu’il y en a trop ! 17 millions de vaches au Canada seulement. Si les vaches avaient leur province, la Vacherie, elle serait plus importante que le Québec. La nation vache est en train de nous étouffer.

Que faire pour stopper ces gazs ? Ne pas restez assis sur notre steak. Moins manger de vaches pour que les éleveurs aient de moins gros troupeaux.

Après la cigarette, la vache va devenir l’ennemi public numéro 1. Les mangeurs de steaks, comme moi, vont être ostracisés. La possession de bœuf va devenir illégale. La mafia va flairer la bonne affaire. Il va y avoir des pushers de vache sur la rue St-Denis : Entrecôte, filet mignon, aiguillette ! Les policiers vont faire des barrages pour vérifier si vous sentez le steak.

Tout le monde va devoir être végétarien. Ça va être obligatoire. Ça va être dans la Charte. Jusqu’au jour où l’on va découvrir que les pets de végétariens…