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D’abord écartée par l’organisation de McCartney, l’idée d’un DVD du concert à Québec est relancée par le producteur Pierre Marchand, celui-là même qui a permis la télédiffusion en direct de l’événement.
«Quelques jours avant le concert, lorsque j’ai négocié les droits de télédiffusion, j’ai avancé le projet d’un DVD.
L’organisation de McCartney a aussitôt apposé un refus en m’expliquant que si aucun DVD n’avait été produit des concerts de Liverpool et de Kiev, pourquoi en aurait-il été autrement pour le show de Québec.
Mais devant l’impact incroyable du concert du 20 juillet, j’entends bien relancer l’organisation avec mon idée de DVD», expliquait au MédiaMatinQuébec, hier soir, le président d’Archambault Musique.
«Paul et les membres de son entourage n’ont pas encore vu le show à la télé, alors je viens de leur en faire parvenir des copies. Ils seront sûrement très impressionnés à leur tour; avec le recul, peut-être accepteront-ils de faire exception et de permettre la diffusion du concert de Québec, qui les a tellement marqués.»
Par ailleurs, Pierre Marchand se dit confiant que Québec se retrouve «en bonne position» pour accueillir de nouveau Paul McCartney, l’an prochain, lors de sa tournée internationale.
De plus, Pierre Marchand a obtenu l’assurance d’un membre de l’entourage que McCartney n’annoncera pas cette tournée comme sa tournée d’adieu.
«Il réduira le nombre de concerts, mais tant qu’il le pourra, jamais il n’arrêtera de chanter. Il aime trop ça», lui a-t-on dit.
Les 400 ans de quoi ?
Si Paul McCartney semblait assez au fait de la réalité québécoise, on ne peut en dire autant de son entourage.
C’est ainsi que son guitariste et bassiste, Brian Ray, s’est réjoui sur son blogue du succès du concert présenté dans le contexte des célébrations «des 400 ans de l’indépendance du Québec».
Le Californien en rajoute maladroitement, en parlant cette fois de la vue magnifique que lui offrait sa chambre du Château Frontenac «sur les Plaines d’Abraham, où les Français se sont battus et ont gagné leur indépendance, et où un certain Britannique est revenu chanter pour eux».
Pendant que Paul suivait des cours de français, Brian Ray aurait dû suivre un cours d’histoire de Québec... histoire de ne pas lancer pareilles balivernes à la face du monde entier!
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