Menu:

Simon Bradbury, Stronghold

Il y a longtemps qu'un simulateur de château fort n'avait pas vu le jour. Les plus vieux se souviendront de Castle, paru il y a près d'une dizaine d'années. FireFly Studios nous livre aujourd'hui Stronghold, un digne successeur de Castle. Dans le cadre du Electronic Entertainment Expo, qui s'est déroulé à Los Angeles du 17 au 19 mai 2001, nous avons rencontré Simon Bradbury, le producteur du jeu.

MI: Tout d'abord, présentez-nous votre compagnie, FireFly Studios?

SB: Notre compagnie, basée à Londres, a été formée par des anciens employés de Impressions, qui ont travaillé sur les séries Caesar et Lord of the Realm. La mission de FireFly est de concevoir des jeux similaires. Stronghold est le jeu que nous rêvions de développer, à savoir un simulateur de château fort. Vous devez donc bâtir, défendre et gérer votre propre château fort.

MI: Que pouvez-vous nous dire à propos de la construction du château fort?

SB: Nous fournissons l'équivalent d'un kit de construction de château fort. Le jeu se déroule uniquement aux abords du château fort, vous ne combattez pas à l'écart de celui-ci. Vous êtes souvent en surnombre, assiégé par un millier d'assaillants alors que seulement une centaine d'hommes vous protègent. Vous devrez donc bien concevoir votre château fort afin de pouvoir piéger vos assaillants, leur verser de l'huile ou des roches. S'il est mal conçu, ils pourront y entrer facilement. L'interface est très intuitive et vous permet de positionner diverses structures. Vous pouvez verser de l'huile bouillante sur les gens, tirer des flèches de feu dans des tranchées de goudron ou creuser des douves, que les gens tenteront de franchir en creusant un tunnel ou en déployant une échelle. Nous nous sommes inspirés des guerres du Moyen-Âge. Les assiégeants lançaient des animaux morts dans les châteaux. Dans Stronghold, vous pourrez le faire à l'aide d'une catapulte, ce qui créera une brume contaminante, pouvant tuer les assiégés, sauf si les guérisseurs interviennent pour purifier les lieux.

MI: Un château fort vide serait ennuyeux, alors quels types d'unités s'y trouveront?

SB: Le jeu est divisé en deux, une portion est plus axée sur la simulation et vous permet de construire votre château fort à votre guise, de recruter des mineurs, des menuisiers, des forgerons, bref des unités économiques. L'autre portion est axée sur la guerre et vous permet donc de recruter des unités militaires comme des guerriers. Chacune joue son rôle. Par exemple, le piquier protège bien les remparts, il peut empêcher les gens de les franchir. Autre exemple, l'arbalétier perce avec efficacité l'armure des chevaliers.

MI: Parlez-nous maintenant de la structure du jeu, y aura-t-il plusieurs missions?

SB: Stronghold se joue de deux manières différentes. Vous avez tout d'abord le simulateur. Nos expériences nous ont permis de comprendre que des joueurs aiment bien construire sans contraintes et sans pression, nous leur permettons donc de construire un superbe château fort, et d'accomplir diverses missions économiques. Sinon, une campagne de longue haleine attend les plus féroces. À travers une série de missions, vous devrez renverser des groupes de nobles. Tantôt vous serez les assiégés, tantôt vous serez les assiégeants. Vous aurez aussi à redessiner des châteaux fort. C'est un jeu de stratégie en temps réel où le château fort est l'arme principale. L'action s'y déroule exclusivement.